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DERNIERE MINUTE: Voici comment ‘General NO PITY’ présente sa force marine (VIDEO)

• Le « General NO PITY » vient de rendre public une nouvelle vidéo

• Il déclare avoir une force marine pour faire face à toute attaque de l’armée

• Le régime de Yaoundé promet 200 millions pour sa capture

Le désormais « homme fort » de la lutte armée sécessionniste ambazonienne multiplie des sorties depuis l’attaque d’un convoi du Bataillon d’Intervention Rapide (BIR) ayant fait plus d’une quinzaine de morts du côté de l’armée camerounaise.

En effet, après son message audio adressé à l’endroit de la hiérarchie militaire camerounaise, le tout puissant « General NO PITY » et ses hommes passent à l’étape supérieure. Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, le chef de guerre apparaît dans une pirogue longeant un court d’eau de la région anglophone. Il déclare avoir une force marine pour faire face à toute attaque de l’armée.

En l’espace de quelques mois, ce sécessionniste est devenu l’homme le plus recherché du Cameroun. Selon le journaliste exilé Michel Biem Tong, le régime de Yaoundé promet 200 millions de francs CFA à toute personne qui parviendra à neutraliser ce combattant sécessionniste.
« De sources dignes de foi, suite à l’attaque de Sagba Hills ayant causé la mort d’une vingtaine de soldats camerounais ce 16 septembre, les services secrets camerounais auraient mis à prix la tête du chef du Marine Forces of BAMBALANG (groupe armé indépendantiste), General No Pity. Montant en jeu : 200 millions de FCFA. Un plan de capture est en train d’être concocté par les services camerounais en connexion avec un certain BOY K, la taupe dans les rangs du groupe armé », indique la source.

Ci-dessous la vidéo publiée par les hommes de « NO PITY »

QUI EST NO PITY ?

Le General No Pity est un commandant des groupes armés indépendantistes anglophones du Cameroun. Il est originaire de la région du Nord-Ouest. Il a fait ses études au CCAST de Bambili, localité du Cameroun, située dans l’arrondissement de Tubah, le département du Mezam et la Région du Nord-Ouest. Il est connu comme un redoutable guerrier et défenseur de la cause ambazonienne. Il aurait malmené les militaires du BIR sur plusieurs fronts. L’armée a cherché tous les moyens de le capturer en vain. La mort de ce combattant scissionnistes a été annoncée à plusieurs reprises par l’armée puis démentie par l’intéressé.

« Selon certaines publications, la vidéo qui circule sur la toile depuis environ 1 heure est celle du cadavre du Général AMBAZONIEN NO PITY. Le soldat 2 PAC a finalement eu le dernier mot sur son rival de longue date NO PITY et quelques-uns de ses gars. J’attends la confirmation du côté ambazonien et je crains que la riposte ne se fasse pas attendre si c’est le cas. La dernière attaque de NO PITY après expiration de son ultimatum date d’hier. Il a frappé la SODEPA (Société de Développement et d’exploitation des productions animales), une entreprise FRANCE-AFRICAINE qui a une base en AMBAZONIE. Nous sommes en guerre et ça se passe en famille. Abim tè! », avait déclaré l’activiste Zona Coker.
Il faut préciser que ce n’est pas la première fois que les sources sécuritaires annoncent la mort du général No pity. En mars 2020, une rumeur sur sa mort a aussi fait le tour de la toile. Le General No Pity, commandant du groupe armé indépendantiste anglophone n’est pas atteint mais ses combattants ont péri dans les combats.

Récemment en juin 2021, il a échappé à la mort lors de l’opération ‘Clean Kumbo’ avec à la tête le Général de brigade Nka Valère, commandant de la 5ème région militaire interarmées, le colonel Matiang Charles Alain. Ils avaient annoncé la mort des « généraux » ambazoniens notamment « Thunder », « Abakwa » et «Spider ». No pity ne faisait pas partie de la liste mais il est blessé. Le chef de Bambalang Marines Forces dans le « Ngoketundja Self Defense Council s’en est sorti indemne.

A défaut de lui mettre la main dessus, les forces armées camerounaises auraient décidé de prendre en otage, la famille du Général No Pity. Le 03 août 2021, ce dernier a donné un ultimatum aux militaires camerounais. « Si quelque chose leur arrive, j’envahirai les régions francophones et je viserai les civils. Je donne 48 heures aux forces de l’Etat pour les libérer, sinon, ils verront l’autre côté de moi. Ma mère, mon père, mes oncles, mes tantes ne m’ont pas envoyé au combat… C’est ma décision personnelle. Je vais faire des ravages. », a déclaré le chef de guerre », menace-t-il.

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