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DERNIÈRE MINUTE : Kamto est enfin arrivé enfin au tribunal

Nous l’annoncions ce matin, le procès des 39 détenus politiques a démarré ce jeudi à Yaoundé.

Bibou Nissack et Alain Fogue sont à la barre pour être jugés une nouvelle fois. Depuis l’arrivée des juges sur les lieux jusqu’à l’appel des premiers prisonniers politiques, Maurice Kamto n’était pas aperçu.

Il aurait accusé un retard sur les lieux. Alain Fogue et Bibou Nissack ont été quant à eux aperçus dans la salle par l’équipe de camerounweb.

Alain Fogue est habillé en t-shirt de couleur bleue estampillé « Où sont les 32 PV » et un pantalon de couleur kaki. Bibou Nissack quant à lui est en complet veste croisé de couleur noire 3 boutons.

Aux dernières nouvelles le président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) est arrivé sur les lieux.

L’audience a été momentanément suspendue dans la salle.

Il faut rappeler que Les faits incriminés qui font l’objet des multiples procès en cours avec des accusations standardisées (Revolution, Rebellion, Attroupement, en coaction et en complicité) remontent au mois d’Août de l’année 2020, selon les thèses soutenues par les accusateurs, et tel qu’il ressort des copies des pièces consultées par la défense :

Ces incriminations relèvent que le parti politique le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (M R C), dans le cadre de ses activités politiques, avait annoncé des marches pacifiques qui devaient être organisées par ses militants et sympathisants sur l’ensemble du territoire national en date du 22 septembre 2020, dans le but de « s’opposer à la tenue des élections régionales du 06 décembre 2020 », mais aussi à exiger « le départ du Président de la République ».

Pr FOGUE Trésorier du MRC , les cadres du Parti AWASUM Mispa FRI, BIBOU NISSACK Olivier, ZAMBOUE Pascal et 35 autres qui ont relevé formellement appel, chacun en ce qui le concerne, contre les cinq (5) jugements séparés, rendus les 27 et 28 décembre 2021 et 17 janvier 2022, qui les condamnaient à des peines d’emprisonnement ferme, y sont accusés individuellement et collectivement, d’être en même temps auteurs et complices des faits d’avoir :

– Par des messages WhatsApp et Facebook,
– Par des banderoles et tracts,
– Par usage de leurs téléphones,
– Par des discours et messages du MRC,
– Et par la projection des marches pacifiques.

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