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DERNIERE MINUTE: Découvrez pourquoi Shakiro et son compagnon sont libres

• Shakiro et son compagnon sont libres

• Ils avaient été condamnés à 5 ans de prison ferme

• Retour sur les faits

Le célèbre « homosexuel » ou travesti Camerounais Shakiro, de son vrai nom NJEUKAM Loïc Midrel, et son complice MOUTHE Roland alias Patricia viennent d’être libérés de pison.

Selon des informations recueillies auprès du conseil des deux « délinquants », la cour d’appel du Littoral a donné un avis favorable à la demande de mise en liberté provisoire. La rédaction de CamerounWeb apprend que c’est Me Alice Nkom elle-même qui a introduit cette demande.

Ils avaient été condamnés à 5 ans de prison ferme chacun assortie d’une amende de 200.000 fcfa et des depens réservés à un montant de 29.300 fcfa pour « tentative d’homosexualité », « indécence publique » et « défaut de carte nationale d’identité » le 11 mai 2021 par le tribunal de première instance de Bonanjo à Douala après plusieurs procès.

Retour sur les faits

Shakiro et son compagnon Patricia ont été arrêtés à Douala le 8 février dernier par des gendarmes alors qu’ils s’étaient rendus dans un restaurant de Bonapriso, un quartier de la capitale économique.

Les deux amis étaient jusque-là en détention provisoire à la prison centrale de New Bell à Douala où ils y ont été placés il y a plusieurs semaines.

En octobre et novembre 2020, Shakiro déclarait dans une vidéo qu’il était une « femme dans le corps d’un homme ».

Ce que prévoir le Code pénal camerounais

Selon l’article 347 du code pénal camerounais, l’homosexualité est punie d’une peine de prison allant de 6 mois à 5 ans et / ou d’une amende de 200 000 CFA.

Les parties avaient dix jours pour faire appel, faute de quoi la condamnation sera définitivement actée.

Condamnation de Shakiro : préoccupés, les USA envoient un message à Paul Biya

L’ambassade des USA au Cameroun apporte son soutien à l’homosexuel Shakiro condamné à cinq ans de prison ferme pour « tentative d’homosexualité ». Les Américains demandent au gouvernement de Yaoundé de faire preuve d’ouverture.
«Nous sommes préoccupés par la sentence de 5 ans de 2 femmes transgenres & par la hausse des arrestations de personnes LGBTQI+ au Cameroun. Il est essentiel que les gouvernements œuvrent pour que tous les individus jouissent librement des droits de l’homme et des libertés fondamentales », a twitté l’ambassade.

Depuis leur condamnation, les deux homosexuels bénéficient du soutien des organisations de défense des droits des personnes LGBTQI+ de la Côte d’Ivoire et du Maroc.

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