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Depuis de SED : Voici comment Amougou Belinga envoie un commando militaire pour protéger son coffre-fort, le tribunal militaire saisi

L’enquête autour de l’assassinat de Martinez Zogo avance à grand pas. De nouveaux éléments sont mis à jour dans ce dossier tentaculaire. En effet, selon un reportage d’Equinoxe Tv, depuis le SED, Jean Pierre Amougou Belinga aurait envoyé un commando pour protéger son coffre-fort lors d’une perquisition. Seulement, l’opération n’a pas marché et les militaires venus pour l’opération ont été arrêtés. Le tribunal militaire est mis en branle.

« Justin Danwe se serait mis à table et à donner de nouveaux éléments confortant les enquêteurs dans un certains nombres de preuves accablantes contre Jean Pierre Amougou Belinga. On sait également qu’un homme en tenu a tenté de protéger le coffre-fort de Jean Pierre Amougou Belinga au siège de Vision 4 Télévision ; Celui-ci était venu avec quelques-uns de ses éléments. Ils ont été cueillis et mis à la disposition du tribunal militaire qui va maintenant décider de leur sort pour obstruction à la justice dans l’enquête pour l’assassinat de Martinez Zogo. Les personnes interpellées sont toujours en cours d’exploitation et le commissaire du Gouvernement a le dernier mot», souligne le reporter.

L’on apprend également que lors de la perquisition de l’immeuble Ekang les enquêteurs de ont découvert un dispositif électronique dans lequel le zomloa enregistrait toutes les conversations avec les hautes personnalités et notamment ceux liés à l’affaire Matinez Zogo, mais il avait supprimé le contenu des serveurs de cet appareil mais les techniciens des enquêteurs ont pu récupérer tous les données supprimer


Humiliation en direct pour Amougou Belinga : film d’une double perquisition dans l’immeuble Ekang

C’est une double humiliation pour l’homme d’affaire Amougou Belinga, présenté comme le principal commanditaire de l’assassinat du journaliste Martinez Zogo. Ce jeudi, il a été sorti du SED pour une perquisition dans son immeuble Ekang. Les témoins de la scène n’en reviennent pas.
Le confrère Joseph Essama a assisté à la perquisition sur place. Il décrit des scènes surréalistes.

« Les deux descentes des enquêteurs ont permis la saisie de plusieurs appareils, dont des serveurs et des enregistreurs.A l’immeuble Ekang, au quartier Warda à Yaoundé , ce jeudi, 9 février, une ambiance inhabituelle domine les lieux. Sur le vestibule de cet imposant bâtiment haut de près de dix niveaux, certains employés du groupe l’Anecdote, habituellement bouillonnants, font grise mine. Dans le sous-sol de ce bâtiment flambant neuf , se déroule la deuxième perquisition de la journée. Il est 15heures. Cette fouille, un peu plus souple que la première a commencé autour de 14h. », a décrit le confrère Joseph Essama
Comme nous l’avions précédemment souligné, Jean Pierre Amougou Belinga était présent sur place. « Elle s’est déroulée en présence de Jean Pierre Amougou Belinga, le patron des lieux. Trois pick-up de gendarmerie, un pick-up blanc de l’armée et une berline grise ont été mobilisés. Au milieu du cortège, un autre pick-up vert, vitres fumées dans lequel se trouvait  » le milliardaire Ekang » roulait en feu de détresse. A son arrivée, l’équipe de perquisition s’est présentée sans mandat de perquisition. Les enquêteurs ont été contraints par les avocats de ramener la pièce les autorisant de fouiller les lieux.Une fois la pièce présentée, ils ont, pendant près de trois heures passé au peigne fin l’immeuble de l’homme d’affaires. Les fins limiers de Galax Etoga ont d’abord fait escale au cabinet du PDG du Groupe l’Anecdote, situé au 9 e étage, avant d’échouer dans le sous sol où ils ont mis plusieurs heures. Un autre serveur qui aurait été installé en décembre a été saisi et mis sous scellés en présence des avocats, selon nos sources », a détaillé le confrère Joseph Essama

« La première perquisition qui s’est déroulée un peu plus tôt dans la matinée a été menée par une cinquantaine d’hommes cagoulés et et lourdement armés. Elle a permis la saisie d’un certain nombre d’objets dont un serveur qui sert à l’enregistrement des vidéos surveillance. Plusieurs personnes dont Jean Claude Fouda, le bras droit de Jean Pierre Amougou Belinga, ont reçu des convocations. Ils ont été interpellés sur le champ.Le point de presse annoncé peu de temps avant ne se tiendra plus. Maître Tchougang, l’avocat de Jean Pierre Amougou Belinga, qui devait animer le point de presse est reparti au Secrétariat d’Etat à la Défense ( SED), après la perquisition et a promis de revenir pour s’entretenir avec les journalistes.Mais une source du Groupe l’Anecdote, a indiqué que le point de presse annoncé n’était qu’une dissuasion. A quelle fin? Difficile à dire. Mais la cinquantaine de journalistes qui a fait le déplacement est reparti en rangs dispersés », précise le confrère Joseph Essama

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