Démolitions sauvages à Yaoundé :Voici comment Ange Sama appelle Chantal Biya au secours
Au cours d’une rencontre avec les hommes de médias sur les décombres de la résidence de son feu père à Ntougou, l’ancien président de la Fédération camerounaise d’athlétisme, le genou à terre a supplié la Première dame du Cameroun d’ intercéder auprès de son époux le Chef d’État, pour faire cesser les abus et le trafic d’influence que ses proches collaborateurs exercent sur des pauvres populations sans arme.
Costume gris souris, cravate, un genou à terre à la conclusion de sa déclaration à la presse samedi 18 septembre 2021 à Yaoundé sur les ruines de la résidence de son feu père, détruite de manière barbare par les engins de la Communauté urbaine de Yaoundé.
L’image est saisissante et fera certainement le buzz, non sans toucher le cœur de Chantal Biya dont l’humanisme est devenu de notoriété publique au Cameroun et dans le monde. Et c’est exactement le vœu poursuivi de celui qui ne passe pas inaperçu dans le landernau social de la cité capitale. Face aux hommes de médias, Ange Sama, a choisi de s’adresser à la Première dame, via le canal des médias au cours d’une rencontre en point de presse, spécialement dédié à Madame Chantal Biya, Première dame du Cameroun et ambassadrice de bonne volonté.
Sur les raisons du choix de la Première dame, Ange Sama explique que dans la nomenclature de la famille et en général quand on souhaite obtenir une réponse positive du père, on s’adresse à la maman. Ceci, pour que celle-ci exprime à son mari, le président Paul Biya toute sa colère. Mais d’où vient donc cette colère ? L’orateur du jour indique que « dans un passé récent, une minorité de nos frères de la diaspora ont porté atteinte à l’honorabilité d’un patriarche, du chef de l’État, de l’institution Cameroun, du président de la République que, comme la grande majorité des Camerounais, j’ai choisi et élu librement en octobre 2018 pour présider à la destinée du Cameroun pour les 7 prochaines années.
La vue des images de ces compatriotes scandant des slogans antipatriotiques largement diffusées par des reportages Tv et dans les réseaux sociaux, ont provoqué en moi une onde de choc de colère, de courroux, d’indignation. » Pour lui, les coupables de cet affront en mondovision vis-à-vis du président de la République et partant du Cameroun tout entier, sont certains responsables, de tous rangs et grades, nommés par le chef de l’État. »
S’agissant des casses sauvages de Ntougou en janvier 2021, Ange Sama n’est pas passé par 4 chemins pour indexer le maire de la ville Luc Messi Atangana qui selon lui « a engagé une expédition punitive de démolition ignoble dans tout Yaoundé et particulièrement au quartier Ntougou, mettant à la rue de nombreuses familles et déclarant haut et fort qu’il agit sur haute instruction du couple présidentiel et ose au passage incriminer le ministre directeur du Cabinet civil de la présidence. »
Toujours selon Ange Sama, « ces autorités profitent de la confiance placée en elles par le chef de l’État, via les réseaux afin de mettre tous leurs méfaits sur le compte du couple présidentiel et restent quasiment impunis, car toutes les plaintes contre lesdites autorités sont bloquées par l’influence des réseaux. Et nos compatriotes de la diaspora et même les naïfs locaux ont la certitude que les autorités indélicates agissent au nom et pour le compte du couple présidentiel. Et le résultat n’est rien d’autre que ces manifestations partout dans le monde. »
Ainsi posé, le problème pour Ange Sama et les autres victimes de ces casses sauvages est que ces derniers soient indemnisés à la hauteur du forfait commis et surtout que cessent les abus et autres trafics d’influence que ces collaborateurs du chef de l’État exercent sur des populations. « Stop à l’utilisation abusive du nom de M. et Mme Biya », a conclu le fils de Gustave Sama Ayissi.
