Défilé du 20 mai : ce jeune au talent rare qui a retenu l’attention du monde entier

Le Cameroun est dans une période décisive de son histoire sociopolitique avec la grande élection présidentielle qui se profile à l’horizon. L’année 2025 va être très mouvementée, c’est là que va se jouer l’avenir du pays à court, moyen et long terme. Et tout indique que tous les partis se préparent déjà.

Récemment, il y a eu la fête nationale de l’unité et le camp du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), parti dirigé par Paul Biya, a montré des choses plutôt intrigantes.

L’avocat au barreau de Paris Me Christian Bomo Ntimbane les a toutes vues. L’acteur de la Société civile des réconciliateurs a d’abord adressé un message du 20 mai 2023 aux Camerounais : « Tous ceux des Camerounais qui veulent le changement au Cameroun doivent se mobiliser autour d’une véritable dynamique de changement, hors des partis politiques ».

Il a également ajouté qu’aucun « parti politique individuellement n’a des moyens pour contrer le RDPC. Plus est, ces partis politiques sont incapables et dans l’impossibilité de créer un front unique. Ils contribuent plutôt à la dispersion des forces et à la paralysie ».

Ensuite, Me Christian Bomo Ntimbane attaque un cas épineux de tricherie lors du défilé : « L’injustice ! On organise un défilé, le RDPC, le parti au pouvoir fait défiler des milliers de militants, mais aux autres partis, on attribue de minables carrés ».

« Et tout le monde est silencieux devant cette injustice. D’autres trouvent même que c’est normal. J’ai même entendu un journaliste parler de démonstration de force du RDPC comme si les autres partis étaient autorisés à aligner autant de militants. Le défilé du 20 mai n’étant pas un meeting de partis politiques, mais de l’unité, c’est l’égalité qui devrait être la règle », regrette Me Christian Bomo Ntimbane.

Le journaliste en question est Yves Marc Medjo que Me Christian Bomo Ntimbane ne loupe pas : « Il n’y a jamais eu de griot pareil à la CRTV comme ce journaliste que je découvre du nom de Yves Marc Medjo. Même Charles Ndongo à l’époque de Mendo Ze n’a pas tenu autant de superlatifs sur le couple présidentiel ».

« Apparemment, c’est un jeune. Il a carrément déifié le couple présidentiel. Pas si sûr que même à Dieu, il adresse de telles paroles d’adoration et de louange. C’est terrible ce qu’on peut voir dans notre pays au 21ème siècle. Monsieur Yves Marc Medjo, le président Paul Biya n’est pas Dieu. Retenez-le », enchaîne Me Christian Bomo Ntimbane.

Mais « c’est un homme qui s’est retrouvé à cette fonction par le hasard du destin. Et il partira un jour, et un autre prendra sa place. Franchement », termine-t-il. En effet, le sieur Medjo a tout fait pour rester dans les têtes de tout le monde grâce aux louanges proférées.