Défilé de la journée de la femme au Cameroun : pourquoi l’ambassade d’Israël a-t-elle porté le ruban jaune ?

La Journée Internationale de la Femme, qui célèbre les réalisations sociales, économiques, culturelles et politiques des femmes, est marquée dans le monde entier par des événements, des conférences, des festivals et des spectacles.

À Yaoundé, la journée est marquée par un défilé spécial auquel participent des milliers de personnes portant un tissu unique conçu pour cette journée, en présence de la première Dame du Cameroun, Mme. Chantal Biya.

Israël participe traditionnellement à ce défilé.  Cependant, en Israël, cette année, la Journée Internationale de la Femme sera commémorée mais non célébrée. C’est pourquoi l’équipe de l’Ambassade israélienne portait un ruban jaune. Le ruban jaune surdimensionné est un symbole qui nous rappelle le message « Ramenez-les à la maison ». Il s’agit d’un signe de soutien aux otages toujours détenus par le Hamas depuis que l’organisation terroriste a attaqué Israël le 7 octobre 2023. 134 otages israéliens, dont des femmes et des enfants, sont actuellement retenus en captivité par le Hamas.

Les événements du 7 octobre ont soulevé de nombreuses questions sur le statut des femmes, la relation entre les questions relatives aux femmes et les programmes politiques et, plus important encore, sur la solidarité mondiale envers les femmes victimes. En ce jour terrible, des milliers de terroristes ont envahi plus de 30 communautés dans le sud d’Israël. Le Hamas les avait entraînés à assassiner, torturer et kidnapper des Israéliens, et à s’en prendre en particulier aux femmes et aux jeunes filles pour les violer et les mutiler sexuellement.

Pourtant, il est étonnant de constater qu’à travers le monde, trop de parties concernées – y compris des organisations internationales, des groupes supposés de défense des droits de l’homme, des institutions universitaires et des groupes de femmes fondés pour représenter les victimes d’agressions sexuelles – ont refusé de prendre la défense des victimes israéliennes.

À la lumière de ces abus commis à l’encontre des femmes israéliennes, nous ne prévoyons donc pas cette année de célébrer la Journée Internationale de la Femme sous la forme d’un événement festif. Contrairement aux années précédentes, les nombreuses réalisations d’Israël sur la voie de l’égalité de genre ne seront pas célébrées et les défis à venir ne seront pas discutés.

Au lieu de cela, comme chaque jour depuis le massacre du 7 octobre, le 8 mars, nos pensées iront à nos sœurs retenues en captivité à Gaza, soumises par les terroristes dépravés du Hamas aux conditions les plus horribles que l’on puisse imaginer.

Nos cœurs sont lourds car des jeunes femmes et des mères sont toujours détenues par le Hamas. Le monde doit se joindre à nous pour crier leur détresse et exiger leur libération. Il est de notre responsabilité à tous d’aider ces femmes à rentrer chez elles.

Mme. Noga Lewenstein

Chargée d’Affairs ai