Decouvrez Les cercueils sous hautes surveillance

Désormais, les cercueils seront sous haute surveillance au Cameroun. La mesure a été annoncée par le sous-préfet de l’arrondissement d’Alou (Sud-Ouest), Sylvain Ngatchou Nzouami.

La décision vise à lutter contre l’insécurité grandissante qui sévit dans le Noso depuis quelques années déjà.

Un arrêté a été pris dans ce sens, instituant le contrôle systématique des cercueils en circulation.

Selon le sous préfet, cette mesure vise à renforcer la vigilance face à l’insécurité ambiante dans cette localité.

« Les forces de défense et de sécurité, vont désormais contrôler la circulation des cercueils, parfois utilisés par des séparatistes armés pour y dissimuler des armes et munitions. Tout contrevenant à cette mesure s’expose à la saisie de son engin », indique-t-on.

Un couvre-feu a d’ailleurs été imposé sur la circulation des motos. Elles sont interdites de circulation de 18h à 5h du matin dans la région concernée.

NOSO : les séparatistes anglophones ont un nouveau président ; la zone francophone déjà menacée

Un nouveau président a été élu pour le compte des séparatistes anglophones. Il s’agit de Chris Anu. Il aurait été élu le weekend dernier, notamment le 10 septembre 2022.

Depuis son élection, le nouveau président a accordé une interview à la chaîne VOA. Il a indiqué que sous sa présidence, le mouvement portera le combat sur les territoires de la République du Cameroun, notamment dans les zones francophones du pays.

« Nous voulons que les citoyens de la République du Cameroun ressentent la douleur que les Ambazoniens ressentent depuis six ans », a-t-il fait savoir.

Chris Anu a également indiqué que la politique de fermeture des écoles, très critiquée par les Camerounais du Sud, serait revu avec lui.

C’est une grosse menace qui s’annonce sur la partie francophone du pays. Dernièrement, la rentrée était menacée dans le Noso. Les ambazoniens ont interdit tout reprise. Les villes mortes sont d’ailleurs observées dans quelques régions dominées par les ambazoniens.

Il faut rappeler que cette guerre, entamée depuis 2017, n’a pas encore connu de dénouement. Les populations paient le lourd tribut. L’armée camerounaise a également perdu des éléments dans cette bataille.

Côté ambazonien, le général Field Marshall a été emporté dans une bataille et le puissant No Pity récemment blessé dans un combat contre l’armée.