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Découvrez comment J’ai perdu une maison à cause de la politique – Célestin Djamen

• Célestin Djamen reçu sur ABK Radio ce matin

• Il a avoué qu’il a perdu une maison à cause de la politique

• Très confiant, il estime que son parti APAR figure dans le top 5 des partis politiques

Le président de l’Alliance patriotique républicaine (APAR) a été reçu sur la radio ABK Radio ce matin 5 août. Célestin Djamen a été questionné sur les sujets brulants de l’actualité camerounaise notamment les manifestations contre le président Paul Biya en Suisse, l’immigration clandestine de la jeunesse camerounaise, les libertés publiques au Cameroun qui sont devenues problématiques et le SDF qui est en pleine transformation. Il évoque enfin sa vision de l’APAR qu’il a crée récemment.

Sur le dernier point, il a été intransigeant envers lui-même sur son dévouement à la cause nationale. « Je vis dans la perspective de ma passion de mon projet… J’ai certes perdu une maison à cause de la politique, mais je ne vis pas avec des regrets. Ça vaut la peine de vivre au Cameroun », a-t-il répondu à la question du journaliste Achille Assako.

Célestin Djamen qui a claqué de par le passé la porte du SDF estime que son parti APAR crée en avril dernier est en voie de figurer dans le top5 des partis politiques en vogue au Cameroun. Son parti APAR devance le SDF, son ex formation politique.

Quelques extraits de son passage sur ABK Radio

« Parlant du décès de la Camerounaise au désert nigérien, cette image est choquante et révoltante. Il n’y a rien à avoir en Europe, on peut réussir en Afrique et au Cameroun »

« Parlant des dernières manifestations qui ont eu lieu en Suisse, c’est une stupidité de penser qu’en allant manifester à l’étranger le ciel changera »

« Les manifestations sont signe de vie d’une nation. Dans toutes les grandes nations du monde, il y a des manifestations parce qu’en manifestant, vous attirez l’attention des dirigeants sur les difficultés de la vie »

« Il faut transformer le logiciel ethnique qu’il y a chez beaucoup de Camerounais, c’est le défi que nous avons. On doit voter sur la base du programme politique et non par affection, par affinité ou par ethnicité »

« Le fait que j’aie été victime ne me donne pas le droit de tirer sur des corps. Il faut incarner une vraie opposition et non les oppositions roublardes que l’on voit aujourd’hui »

« Je suis moi-même prisonnier politique. Il y a certes des problèmes de mal gouvernance, mais tout le monde doit comprendre que la dignité et la liberté ne se donnent pas, elles s’arrachent »

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