« De quel droit ? » : Didier Deschamps recadre sévèrement un journaliste au sujet d’un joueur (Zaptv)

Ce mardi 17 octobre, après la victoire des Bleus face à l’Ecosse (4-1), Didier Deschamps s’est agacé contre un journaliste qui s’est permis de critiquer un peu trop sévèrement la performance d’Eduardo Camavinga.

Alors que les hommes de Fabien Galthié sont à l’arrêt depuis leur élimination en quart de finale de la Coupe du monde de rugby, les Bleus de Didier Deschamps, eux, sont toujours en action. Alors que l’Euro 2024, qui aura lieu en Allemagne, approche à grands pas, ils affrontaient l’Ecosse lors d’un match amical, ce mardi 17 octobre. Une rencontre qui s’est soldée par une victoire écrasante de l’Hexagone (4-1), notamment grâce à un doublé de Benjamin Pavard. L’unique but de l’équipe adverse a été marqué par Billy Gilmour, lequel a profité d’une grosse erreur d’Eduardo Camavinga, qui a tenté une passe en retrait dangereuse dans sa surface de réparation.

A la fin de la rencontre, le journaliste de L’Equipe Bertrand Latour, présent à Lille pour couvrir le match, a livré ses impressions sur la prestation de la France. Il n’a pas épargné Eduardo Camavinga en lui donnant une très faible note. « Je ne lui mettrai pas beaucoup, je dirais 3 sur 10. Il délivre une passe décisive aux Écossais et je trouve qu’il a également perdu beaucoup de ballons. Il est loin du compte« , a fait savoir l’intéressé. Seulement voilà : le sélectionneur Didier Deschamps se trouvait juste à côté, et il n’a pas franchement apprécié ses déclarations !

Didier Deschamps prend la défense d’Eduardo Camavinga

Sidéré par la dureté de son interlocuteur, Didier Deschamps n’a pas hésité à l’interrompre. « 3 c’est inadmissible. De quel droit on met un 3 ? », s’est exclamé l’entraîneur de 55 ans et champion du monde 98. « Parce qu’on est maigrement payés pour faire ça », s’est alors défendu le journaliste, un brin embarrassé, ce à quoi le mari de Claude a répondu avec fermeté : « Ah d’accord c’est par rapport au salaire… Moi je mettrais 5 sur 10 à Eduardo Camavinga. Vous êtes sévère, trop sévère. Vous retenez son erreur, qui vaut 3, mais pas son match. C’est normal qui vous soyez si peu payé ». Un soutien sans faille que le joueur français de 20 ans appréciera sans doute.