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Crime dans les hôpitaux : une autre victime fait des dénonciations graves

Ces derniers jours, une affaire de vol de bébé a éclaté à l’hôpital Laquintinie dans la capitale Douala. Elle a rappelé à tous le cas Vanessa Tchatchou qui s’est produit à Yaoundé.

La Camerounais Bell Aurélie a perdu son bébé et ne comprenait rien de ce qui se passe. Dans un premier temps, les infirmières lui ont dit que l’enfant était décédé et enterré. La maman et sa famille se sont rebellés et le ministre de la Santé Malachie Manaouda a dû intervenir pour trouver un compromis.

Mme Bell Esther Aurélie assise à côté de Malachie Manaouda a donc avoué devant les médias en conférence de presse que « je voudrais dire que je sors d’ici avec des réponses parce que j’avais beaucoup de questions après ce qui s’est passé. Alors je sors ayant fait mon deuil. Je sais ce qu’est devenu le fœtus en question, je ne peux que rendre gloire à Dieu et m’arrêter là. Et je dis infiniment merci à tout le staff et l’administration merci beaucoup ».

Plus tard, l’animatrice Lile Piedjou dans « Le debrief de l’actu » sur Canal 2 a déclaré que « la victime Esther Bell était attendue sur ce plateau. Mais malheureusement elle a signé un document qui lui interdit de parler dans les médias ». Curieuse affaire.

Quelques heures seulement après ce fait, le journaliste Boris Bertolt publie un autre témoignage d’une situation quasi similaire qui s’est produite à Dschang, ville située dans la région de l’Ouest, en pays Bamiléké : « Enceinte, elle raconte comment elle a failli mourir à l’hôpital de district de Dschang. Il y a de cela trois (03) semaines, je constate que je suis enceinte. C’est-à-dire que le test est positif.

C’est la joie dans tous les sens. Quelques jours après je constate des saignements et je me précipite à l’hôpital de district de Dschang. On m’envoie à la maternité, la sage-femme me fait l’examen au spéculum et me dit que j’ai une cervicite. Elle me dit que comme j’ai « trop fait de test de grossesse » elle m’envoie faire une échographie.

Je pars donc faire l’écho. Lors de l’examen elle me dit qu’elle ne voit rien. Je lui dis que pourtant j’ai fait le test et c’était bien positif. Elle me répond d’un air arrogant je cite : « tu vois tes règles tu dis que tu es enceinte. Je ne vois rien ».

À ce moment j’étais à 4 SA. Je rentre à Bafoussam. À 6 SA je commence à avoir les douleurs dans le bas ventre, je tombe dans le coma deux (02) fois. C’est mon mari qui me fait revenir. Il me conduit à l’hôpital, je délire j’ai mal partout, j’urine sur moi.

Bref je suis en état de choc. La seule option d’après eux c’est une opération. Me voilà on coupe ma trompe. Qu’est-ce que j’ai mérité pour être comme ça pourtant il aurait pu détecter avant. J’étais pourtant aux aguets de tout sur mon corps mais le corps médical m’a eu ».

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