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Coup d’État de 1984 : cette vidéo qui montre tout

Difficile de parler de l’histoire sociopolitique du Cameroun sans évoquer la tentative de coup d’État qui a eu lieu dans la nuit du 05 au 06 avril 1984 dans la capitale politique à Yaoundé. Elle a été commanditée par un groupe de mutins mettant en place le mouvement « J’ose » regroupé au sein d’un « Conseil militaire supérieur ».

Les jours qui ont suivi cette tentative de putsch ayant suffisamment bousculé les habitudes au palais présidentiel de Yaoundé, les autorités ont entrepris une série d’arrestations, de jugements et d’exécutions.

Par exemple, des officiers originaires du nord Cameroun ont été brutalement arrêtés et traduits manu militari en justice. Des dizaines de ces officiers furent exécutés à Mbalmayo et Ebolowa sans autres formes de procès.

Ils étaient tous des critiques à l’égard du pouvoir de Paul Biya, leader du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC). Mbara Goulongo Guérandi est l’un des auteurs de la tentative de putsch.

Il a déclaré que le groupe n’avait aucun lien avec feu Ahmadou Ahidjo et que les plus hauts gradés n’étaient pas plus que des capitaines d’armée. L’ancien président Ahmadou Ahidjo a lui-même laissé entendre que si les mutins avaient son soutien, ils auraient sans doute réussi le coup d’État.

Les plateformes informatives se rappelle qu’un « message a été diffusé à la radio nationale le 06 avril 1984 précédé et conclu par le chant de l’hymne national du Cameroun. Une mutinerie d’une fraction de la garde républicaine serait à l’origine des affrontements. L’autre partie de la garde serait restée fidèle à Paul Biya ».

En effet, « les troupes mutinées attaquent la villa présidentielle et le camp Yeyap, siège de l’état-major. La résistance est organisée par un colonel de gendarmerie et un colonel de l’armée de terre. Ils demandent rapidement des renforts et des parachutistes pour contrôler la rébellion. Paul Biya, en fin de tournée dans l’Ouest du pays, se trouvait à Kribi. Huit mille (8 000) hommes de l’armée loyale ont sauvé son régime ».

Le journaliste Michel Biem Tong a fait une publication au cours de la journée du 06 avril 2023 qui marque le triste anniversaire du putsch raté : « Coup d’État du 06 avril 1984 : la version post-mortem du capitaine Mbara Goulongo Guérandi ».

Le Camerounais en exil a ajouté une vidéo à son post. C’est un « entretien exclusif du cerveau du putsch manqué avec Cameroon Voice, web-radio basée au Canada. C’était en avril 2009 ». Mbara Goulongo Guérandi dit beaucoup de choses bonnes à savoir.

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