Constant Omari (ancien président CAF) balance sur Samuel Eto’o : « Sa mort était programmée »

Le président de la FECAFOOT est dans de beaux draps depuis quelques mois. Visé par une enquête à la CAF, Samuel Eto’o peut compter sur Constant Omari, ancien secrétaire général et président par intérim de la Confédération Africaine de Football, qui vient de lâcher des confessions poignantes.

Ce n’est plus un secret, Samuel Eto’o traverse des moments terribles dans sa vie de dirigeant sportif. Ancien footballeur, aimé et apprécié par les Camerounais et les amateurs de football en général, le meilleur buteur de l’histoire des Lions Indomptables ne fait plus vraiment l’unanimité depuis son accession à la présidence de la FECAFOOT. Arrivé en 2021 pour redresser le football dans son pays, l’ex-footballeur n’a pas fait long feu avant de rencontrer une rude adversité. Des accusations d’anciens coéquipiers de la sélection à quelques dirigeants sportifs, Eto’o est bousculé de tous les côtés.

Les confidences d’Omari

Depuis quelques mois, des plaintes pèsent contre lui au niveau de l’instance dirigée par Patrice Motsepe et de la FIFA de Gianni Infantino. Chahuté de tous les côtés, l’ancien buteur du FC Barcelone (2004-2009, 190 matchs pour 130 buts) peut compter sur un soutien de taille dans le monde du football africain : celui de Constant Omari. En effet, dans un entretien avec le journaliste Richard Nana, le Congolais de 66 ans, passé par la CAF en tant qu’ancien secrétaire général et président par intérim (13 novembre 2020 à mars 2021), a dévoilé les machinations visant à faire tomber Samuel Eto’o.

« L’erreur de la CAF a été de communiquer avant de démarrer la procédure. Samuel Eto’o, avec son indépendance d’esprit, est passé à l’offensive en contre-attaquant avant que le vin ne soit tiré. Le tireur de ficelles dans cette affaire n’est même pas le secrétaire général de la CAF ou la commission d’éthique, donc il faut regarder ailleurs. Il y a plusieurs dénonciations de matchs truqués en Afrique mais la CAF ne communique pas ainsi », a d’abord avancé la figure de taille du football sur le continent, comme relayé par Camfoot.

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« Les forces du mal essayent de diviser les anciens joueurs »

Très proche du président de la Fédération Camerounaise de Football qu’il a d’ailleurs soutenu récemment (lors des obsèques de son père), Constant Omari n’a pas hésité à dénoncer des coups bas. D’après l’ancien président de la FECOFA (Fédération Congolaise de Football Association), la tête du grand neuf camerounais est demandée pour son « indépendance » affichée dès sa prise de fonction.

« Dès le jour où Samuel Eto’o a affiché son indépendance d’esprit à la tête de la FECAFOOT, sa mort était programmée. Donc ce qu’on vit aujourd’hui, c’est le déroulement du processus. En 2025, il y aura les élections au comité exécutif de la CAF et une partie des membres sera renouvelée donc un ancien allié de Samuel devenu ennemi. Il sait qu’il aura du mal à obtenir la caution de Samuel en tant que président de la FECAFOOT pour être reconduit. »

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« Ils ont donc débuté les démarches pour pousser Motsepe à changer ce statut. Si la CAF ne parvient pas à modifier les textes avant les élections, il faut liquider Samuel le plus tôt possible afin de pouvoir installer quelqu’un du même bord et qui pourra assurer sa survie. Voilà pourquoi vous voyez comment ils commencent à opposer les anciens joueurs. Si les anciens joueurs camerounais perdent la tête de la fédération, ils ne l’auront plus. Les forces du mal essayent de diviser les anciens joueurs, » a averti Omari par la suite.

En tout cas, le message de l’ancien patron de la CAF en remplacement d’Ahmad Ahmad, suspendu dans le temps, est passé. Si Samuel Eto’o doit s’en réjouir, il va devoir attendre les conclusions des enquêtes en cours pour savoir ce qui l’attend. Le boss de la FECAFOOT ne pourra pas compter sur Patrice Motsepe qui a fait une sortie très claire sur son cas il y a quelques jours sur France 24.

Que pensez-vous des révélations de Constant Omari?