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CONFIDENTIEL: voici la vraie cause de la mort de Ngo Yetna Marinette

• Ngo Yetna Marinette Mbeleg est décédée à la suite d’une opération de Chirurgie Esthétique

• L’opération a eu lieu dans une clinique à Bonapriso à Douala à côté du restaurant La petite Métisse

• Une enquête judiciaire a été ouverte par les forces de sécurité

Sa disparition a choqué toute la classe politique camerounaise. Connue pour son franc parlé au sein de sa formation politique RDPC, la députée de la Sanaga Maritime, Ngo Yetna Marinette Mbeleg a rendu l’âme le 24 mai dernier.

Selon les nouvelles révélations du lanceur d’alertes Boris Bertolt, la militante du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC) « est décédée à la suite d’une opération de Chirurgie Esthétique pratiquée dans une clinique à Bonapriso à Douala à côté du restaurant La petite Métisse où s’était déjà rendue pour qu’on lui retire ses prothèses mammaires ». Cette fois-ci, précise-t-il, « Ngo Yetna Marinette Mbeleg s’y était rendue pour une chirurgie esthétique pratiquée par le Dr Thierry Noupoue qui n’aurait aucune licence pour pratiquer une telle intervention ».

L’on apprend aussi, par le même canal, qu’après le décès de la députée Marinette YETNA, une enquête judiciaire a été ouverte par les forces de sécurité. Cette enquête a conduit à l’audition du Dr Thierry Noupoue et l’anesthésiste.

A l’annonce de ce décès, la députée du PCRN Nourane Foster avait exprimé sa douleur sur sa page Facebook.
« Où allez-vous Chèr(e)s collègues ! Ô Mon Dieu quelle triste nouvelle une fois de plus ? Nous apprenons à l’instant le décès de L’Hon Marinette Yetna de la Sanaga Maritime. Mes Sincères Condoléances à sa famille biologique et politique.” a-t-elle déclaré.

Sa mort est survenue à peine un jour après que ses collègues ont fait leurs adieux à la vice-présidente de l’Assemblée nationale, Honorable Lifaka Monjowa, samedi 22 mai 2021 à Buea.

En effet, dans la soirée du mardi 20 avril 2021, la Vice-présidente de l’assemblée nationale du Cameroun, Mme Emilia MONJOWA LIFAKA est passée de vie à trépas à 62 ans sur le chemin de l’hôpital après avoir eu un malaise.

Le dernier ‘commandement politique’ de Marinette Yetna avant sa mort

Ce lundi matin les Camerounais se sont réveillés avec la triste nouvelle du décès de l’Hon. Ngo Yetna Marinette, députée de la Sanaga-Maritime à l’Assemblée nationale.

Cette disparition intervient quelques jours après la publication, par cette dernière, de ce qu’elle-même a qualifié de « commandement politique » à l’endroit des cadres du parti de Paul Biya originaires de la région.

Dans sa sortie, la regrettée faisait remarquer que le commandement politique de leur parti est « du type militaire ». Ceci, selon elle, permet aux « mauvais chefs » de justifier les décisions prises sur le terrain. Elle dénonçait de ce fait certaines décisions prises par le comité central du RDPC lors de la sélection des candidats devant représenter le parti aux différentes échéances électorales notamment législative, municipale et régionale.
« Des disqualifications au spectaculaire motif du lien de mariage lorsqu’un conjoint occupait déjà un poste politique ou simplement un mandat populaire. » a-t-elle déclaré.

Ci-dessous l’intégralité de sa sortie

LE COMMANDEMENT POLITIQUE

Celui de mon parti le RDPC, succursale de la Sanaga-maritime est du type militaire: (À mon commandement).

Ce pouvoir se mérite. Commander représente des devoirs et des droits qui pourront être contestés et même retirés. Cette précision n’est pas une incidente banale et secondaire. Elle enserre le comportement d’un responsable politique entre deux exigences, ordonner mais aussi convaincre en justifiant.

En Sanaga-maritime, ceux qui ne veulent rien savoir, et que l’on qualifie péjorativement de « mauvais chefs » feraient bien de se souvenir que commander politiquement induit d’indispensables facultés d’intelligence, de cohérence, et même de logique.

Lorsqu’un mauvais acte est posé sur le terrain politique, la déclaration est la suivante : Ce sont les ordres du comité central.
D’accord.

Dans une circulaire très populaire du comité central il ressort deux exigences non négligeables : Les nouvelles personnes ou les personnes nouvelles et le partage.

Très rapidement cette double exigences a été expérimentée et à la compétition législative et municipale et plus proche de nous lors de la présélection pour la compétition régionale.
Des disqualifications au simple motif de la consanguinité ;
Des disqualifications au spectaculaire motif du lien de mariage lorsqu’un conjoint occupait déjà un poste politique ou simplement un mandat populaire.

On comprendra rapidement que l’altruisme est désormais dans l’ADN du RDPC et le vocabulaire de la circulaire du comité central en rend compte : De personnes nouvelles et le partage.
L’évolution sémantique que nous venons d’évoquer influencera fatalement le choix populaire de la base de la Sanaga-maritime aux prochaines échéances.
La décision sera sans détour.

Aujourd’hui le ton change, les dispositions pertinentes du comité central sont violées. Plus de partage,

Tout en disant sincèrement merci pour le remplacement en nombre constaté (retour aux pratiques connues) nous signalons au passage que la Sanaga-maritime est constituée de deux grands ensembles représentant 75%de bassa et 20% des Bakokos, pongo et Malimba avec 5/100 d’allogenes. Ainsi, le bloc de 20% semble bénéficier dans l’une de ses composantes d’une attention particulière du gouvernement et c’est aussi bien car en effet c’est la Sanaga maritime qui gagne .La grande majorité que représentent les Babimbi se sent éplorée marginalisée et de plus en plus éloignée ou personna non grata du centre des décisions. Certains ont été remplacés à leur poste par d’autres Camerounais dont la compétence n’est pas remise en cause mais sont toujours prêts à servir la nation; d’autres sont morts et les plus résistants, renvoyés dans les calandres grecs pour seule faute de vouloir ou d’avoir si bien servi avec dévouement la nation et son peuple. Si nos forêts gardent encore des Baobab c’est tout simplement parce qu’on ne les remplace pas par des manguiers ou des pruniers. Dans la Sanaga Maritime nos essences rares se doivent d’être régénérée au regard de l’importance de nos nombreuses pépinières. Une seule essence ne confère nullement la diversité de la forêt. Semer nos différentes graines pour espérer une belle récolte Voilà ma vision du partage et de la bonne cohabitation qui donne la force au vivre ensemble dans le département. Et en tant que mère je sais qu’une seule mammaire ne nourrit pas tout un village et encore moins un département.

NB : En Sanaga-maritime, la caricature du mauvais chef épris de caporalisme est à ce rythme en passe, nous l’espérons, d’être rangée dans le catalogue des clichés périmés et haïssable.

Pour le peuple l’honorable Marinette YETNA.

Source: www.camerounweb.com

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