Quand on parle des émotions envahissantes, on pense immédiatement à la colère. Il suffit parfois d’un rien (un embouteillage sur la route, une dispute de couple, une bêtise des enfants, une mauvaise nouvelle à la radio…) pour que la moutarde nous monte au nez. On se retrouve alors submergé par une vague brutale et agressive… qu’on a bien du mal à refréner !
« La colère est une émotion qui fait peur, oui, mais il n’est pas question de l’ignorer » nous avertit d’emblée Amandine Fontaine, sophrologue et psycho-énergéticienne. « Lorsqu’on se contente de mettre un couvercle dessus quand elle se présente, on prend le risque de la voir rejaillir plus tard – éventuellement sous d’autres formes. La colère doit donc être reconnue et accueillie pour faire le moins de dégâts possible. »
La première étape, selon la sophrologue, consiste à mettre des mots sur ce qu’on ressent. « La communication non-violente (CNV) nous invite à dépasser le concept simpliste de « je suis en colère » : efforcez-vous donc de qualifier précisément votre émotion. Cette colère que vous ressentez, est-elle liée à une déception ? À une frustration ? À un dégoût ? À un désenchantement ? »
S’il participe déjà au retour au calme (en nous forçant à faire un « pas de côté » vis-à-vis de notre colère), cet exercice peut également nous aider à identifier la cause de cette émotion forte – pour éventuellement y remédier plus tard, si c’est possible.
La seconde étape passe par la respiration. « Elle est fondamentale : elle nous ramène dans notre corps, elle nous aide à faire sortir l’émotion envahissante de notre tête pour l’évacuer en douceur, sans la nier pour autant » souligne Amandine Fontaine.
La sophrologue propose justement un petit exercice de respiration – accessible à tous, adultes comme enfants. « Asseyez-vous dans un lieu calme, à l’écart de la cause de votre colère. Fermez les yeux et placez vos mains ouvertes face-à-face à hauteur de votre poitrine, les coudes levés. »
Les yeux toujours fermés, visualisez un ballon gonflable entre vos mains – celui-ci peut être rouge ou noir. À l’inspiration, imaginez que vous rassemblez toute votre colère dans votre gorge puis dans votre bouche. Expirez longuement par la bouche (en formant un O avec vos lèvres) ; imaginez que vous gonflez votre ballon avec cette colère accumulée. À l’expiration, donc, vos mains s’écartent.
Recommencez 3 à 4 fois, jusqu’à vous sentir un peu plus calme. Puis ouvrez les yeux et mimez le geste de jeter brutalement votre ballon gonflé de colère, en direction du soleil. N’hésitez pas à pousser un cri de libération, si vous le pouvez !
« Si vous avez du mal à évacuer votre colère à l’aide de cet exercice, pensez à le renforcer en pratiquant régulièrement une activité physique intense, qui va contribuer à vous défouler » ajoute Amandine Fontaine. La sophrologue propose du squash, de la course à pied, de la boxe, des arts martiaux… À chacun de choisir suivant ses goûts et sa condition physique !
Attention ! « En cas de « crises de colère » fréquentes, envahissantes et destructrices (surtout s’il y a de la violence verbale et/ou physique), il est recommandé de consulter sans attendre un professionnel de santé – psychiatre, psychologue, médecin traitant… En effet, il peut être question d’un problème de santé (trouble psychiatrique ou hormonal, par exemple) nécessitant la mise en place d’un traitement médical. »
Merci à Amandine Fontaine, sophrologue et psycho-énergéticienne dans le Gard (30).
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