Fort de ses 9 participations à la Coupe d’Afrique des Nations, Claude Le Roy est l’un des rares entraineurs, voire le seul, à oser comparer son vécu en Afrique à celui de Djamel Belmadi (sélectionneur Algérie), Aliou Cissé (Sénégal) et Walid Regragui (Maroc).
Après la vague des coachs étrangers en Afrique, la mode actuellement est de faire confiance aux entraîneurs africains… mais Le Roy n’est pas forcément de cet avis. Le champion d’Afrique 1988 prône la qualité et estime donc qu’il y’a toujours des entraineurs étrangers qui peuvent beaucoup apporter au football africain.
«Oui, parce que je n’aime pas ces discours un peu démagogiques qu’on entend un peu partout ces derniers temps et qui ne correspondent à rien. Parce que, premièrement, tous ces trois garçons ont grandi en France et ont fait leur carrière et passé tous leurs diplômes en France. Ils auraient pu être en Italie, en Allemagne ou aux Pays-Bas… Ils auraient pu obtenir leurs diplômes ailleurs.
Ce n’est pas ça le problème. Je trouve juste cela un peu réducteur. Moi je suis loin d’être un franco-français, franchouillard. Je pense que la France n’a pas à être fière de tout ce qui a été fait en Afrique. Mais il y a aussi des choses positives et il faut bien savoir le reconnaître parfois. Moi, j’essaie toujours garder beaucoup de mesures.», explique Claude Le Roy lors d’un entretien avec nos confrères d’Afrik-Foot.
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