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Classement : Découvrez pourquoi Paul Biya parmi les prédateurs de la liberté de la presse dans le monde

• Reporters sans frontières a publié un nouveau classement mondial de la liberté de la presse

• 37 présidents sont 08 Africains

• Paul Biya a été accusé d’avoir fait taire des journalistes de l’opposition

Reporters sans frontières a annoncé lundi 5 juillet son classement des « prédateurs de la liberté de la presse » dans le monde. Dans ce classement, le Cameroun se classe 135ème sur 180 pays.

Dans ce nouveau classement RSF, qui occupe la deuxième place depuis 2016, 37 leaders mondiaux ont émergé, dont 08 Africains. Il s’agit de Yoweri Museveni (Ouganda), Teodoro Obiang Nguema Mbasogo (Guinée équatoriale), Salva Kiir (Soudan du Sud), Paul Ka Gameme (Rwanda), Isaias Afwerki (Erythrée), Ismail Omar Gele (Djibouti), Abdul Fatah Sisi (Egypte) , ils En compagnie de Paul Biya bénéficie du titre de prédateur de la liberté de la presse.

Pour Reporters sans frontières, « les médias indépendants et critiques du Cameroun font l’objet de menaces et de représailles systématiques. Depuis les années 1980, les pionniers des médias indépendants ont été arrêtés et menacés d’innombrables fois, et ces dernières années ont été détenus ou condamnés très lourdement. Les peines infligées aux les journalistes n’ont jamais été relâchés. Les professionnels de l’information sont sous pression depuis quatre ans. Ceux qui refusent de rejoindre les porte-parole du régime pour prouver leur indépendance en subiront les conséquences directes : menaces, surveillance rapprochée Actions et communications, convocations, arrestations, détention de longue durée. .. ».

Reporters sans frontières accuse Paul Biya et son régime de cibler les journalistes, notamment ceux qui refusent de se ranger du côté du régime Biya. « Du fondateur du Messager Pius Njawé, pionnier du journalisme indépendant au Cameroun, à Amadou Vamoulké, l’ancien directeur général de la Société camerounaise de radiodiffusion publique, qui a un dossier de détention provisoire, tous les régimes qui ne s’alignent pas souffrent de la colère de ce dernier. Ceux qui travaillent sur les sujets les plus sensibles Par exemple, la lutte contre le terrorisme ou les crises en zone anglophone sont particulièrement préoccupantes. Le correspondant de RFI Ahmed Abba a été accusé de « ne pas condamner les actes terroristes » et a été libéré à la fin 2017 après avoir été détenu arbitrairement pendant deux ans et demi.Deux ans plus tard, son collègue Samuel Samuel Wazizi (Samuel Wazizi) a été accusé de complicité avec le mouvement séparatiste et est décédé dans des circonstances très suspectes après avoir été détenu par les militaires pendant plusieurs jours », a lu quelqu’un dans ce rapport.

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