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Chasse à l’homme : un chef microbe capturé et sacrifié par les Mberé pour avertir les autres (vidéo)

Les microbes sont de nouveau dans les rues camerounaises. En cette période de fin d’année, c’est sauve qui peut. Le danger est partout.

Surtout pour ceux et celles qui ne rentrent pas tôt, il est très facile de tomber sur ces personnes qui n’ont d’yeux que pour la torture et d’autres actes de banditisme.

Ces dernières heures, une forte communauté de microbes (des jeunes délinquants qui n’ont peur de cacher leur côté criminel) sévit dans la capitale économique Douala.

On croirait être dans le célèbre jeu « Temple run ». La course est engagée par les populations lorsqu’elles s’aperçoivent que les microbes sont dans les parages.

D’autres préfèrent se réfugier dans des endroits fermés, difficiles à pénétrer par les jeunes sanguins.

Le lanceur d’alerte camerounais exilé N’zui Manto a révélé plusieurs cas d’attaques dans la journée du mardi le 13 décembre 2022 à Douala.

Mais c’est surtout l’information selon laquelle l’un des microbes a été capturé qui réjouit les habitants. Pour eux, c’est un de moins.

« Terreur à douala. Un microbe capturé à l’instant par les Mberé au quartier village. Le microbe dit qu’il ne connaît rien et sortait de la boutique acheter le Moontiger », écrit l’informateur. « C’est l’un des chefs de groupe », s’écria un internaute.

« Les deux (02) Mberé répondent qu’à New Bell (prison de Douala, ndlr), le régisseur met les insecticides dans les cellules chaque soirs », ajoute-t-il.

Ce microbe capturé a été secoué d’une sorte à envoyer un message cinglant aux autres éléments de son groupe qui envisageraient de traîner leur pâte dans le quartier. C’est clairement devenu un combat entre habitants et ces voyous.

Toujours dans la journée du mardi, la même source a écrit : « Terreur à douala. Bonamousssadi. Des clients s’emprisonnent dans un bar encerclé par les microbes ».
Il explique qu’un « bar convoité par les microbes s’est transformé depuis plusieurs minutes en une prison où les clients prient sans cesse que la serrure de la porte ne cède pas aux coups de machettes ».

Mais encore, « les bouteilles de Kadji qui sucraient quelques instants plus tôt sont devenues soudainement plus amères que le Bitakola de la saison sèche. Le propriétaire du bar craignant que les assaillants ne pénètrent les lieux, a proposé à ses clients de former une masse et de sortir affronter les microbes contre deux (02) casiers de bières chacun ».

« « Tu as déjà vu un cadavre qui boit ? Tu t’amuses, c’est nous qui allons devenir microbes sur toi » lui ont rétorqué ses codétenus soulards », peut-on lire dans la publication.

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