cette somme folle qu’il vient de gagner, “Il ne se limite pas à…”

Véritable monument du cinéma, Gérard Depardieu a récemment fait parler de lui dans les médias suite aux graves accusations d’agressions sexuelles par plusieurs femmes, plongeant l’acteur au cœur d’une tempête médiatico-judiciaire.

Bien que ce dernier ait clamé son innocence, niant en bloc les accusations à son encontre, sa carrière s’en trouve désormais entachée. Il a d’ailleurs été écarté de la promotion du dernier film franco-japonais Umami en mai dernier. Film dans lequel Gérard Depardieu incarne un grand chef étoilé.

Gérard Depardieu a engrangé un sacré pactole

Plus récemment, c’est à la suite d’une vente aux enchères les 26 et 27 septembre derniers à l’Hôtel Drouot de Paris que Gérard Depardieu se retrouve à faire les gros titres dans la presse. Et le goût prononcé pour l’art de l’acteur n’est un secret pour personne. Pourtant passionné, l’acteur de 74 ans a finalement pris la décision de se séparer de son impressionnante collection d’art, touchant au passage un sacré pactole.

En effet, selon les informations relayées par le Journal des Femmes, Gérard Depardieu aurait engrangé pas moins de 4 millions d’euros pour les 250 pièces mises en vente. Une vente qui s’est ainsi avérée fructueuse pour l’acteur puisque « plus de 95% des lots ont été vendus », comme le précise la maison Ader, organisatrice de la vente aux enchères.

Une vente aux enchères fructueuse

La maison Ader précise également au sujet de cette collection d’art : « Il s’agit d’une collection en constante évolution créée au fil des rencontres, des tournages et des évènements ayant marqué sa vie (…) Gérard Depardieu n’achète pas avec des intentions spéculatives, il acquiert les œuvres qui l’émeuvent et le touchent, en privilégiant les œuvres avec lesquelles il se sent en harmonie. Il ne se limite pas à un style ou un mouvement mais suit son instinct, se laissant entraîner par l’enthousiasme ».

Parmi l’impressionnante collection de l’acteur, une peinture d’Alexander Calder a été adjugée à près de 93 000 euros. Des sculptures de Rodin faisaient également partie du lot, vendues entre 15 000 et 65 000 euros. Enfin, une sculpture de Zadkine intitulée Femme agenouillée, a trouvé preneur pour près de 105 000 euros.

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« C’est chez lui l’envie de faire le ménage »

Cependant, une pièce maîtresse n’a finalement pas trouvé d’acquéreur. L’acteur, qui n’était pas présent lors de la vente, aurait décidé au final de ne pas se séparer d’une sculpture de Germaine Richier intitulée L’Homme qui marche. Cette œuvre aurait dû être cédée pour 510 000 euros au lieu des 800 000 euros initialement prévus.

Malgré le mystère qui entoure encore les raisons de cette vente, David Nordmann, le commissaire-priseur interrogé par Le Point, a expliqué : « C’est chez lui l’envie de faire le ménage, de s’alléger, de moins posséder, l’envie de régler ses affaires ».