cette pièce qu’on ne quittait pas au collège va faire de l’ombre aux Samba en 2024

Alors que la Fashion Week prêt-à-porter printemps-été 2024, a pris ses quartiers à Paris, cette semaine de la mode est l’occasion de remettre les compteurs à zéro et d’anticiper les prochaines tendances. Parmi celles que l’on peut anticiper, s’en hisse une, qui, plus que les autres, promet d’être l’une des plus en vue de ce printemps. ?  Vous l’aurez deviné, il s’agit du bas de survêtement Adidas.

Après le succès des Samba, vient le tour du jogging Adidas de devenir une obsession mode

Si l’on vous avait dit, avant le confinement, que l’on prendrait congé du jean par moment, l’auriez-vous cru ? Depuis la pandémie de Covid-19, le confort est devenu l’une des priorités numéro un de chacun, car après avoir passé des mois en jogging, legging ou en pyjama chez soi, le retour à la « normale » n’a pas toujours été simple, vestimentairement parlant.

Si certains ont trouvé en les pantalons tailleur le moyen de remplacer le jean de temps à autre, d’autres ont préféré conserver leur bas de survêtement, en manquant rarement une occasion de l’arborer. Si les célébrités telles qu’Amina Muaddi et Blake Lively (aperçue en survêtement Adidas x Balenciaga au Super Bowl 2024) ont contribué à relancer la hype, ce n’est qu’une question de temps avant que le jogging Adidas soit omniprésent.

Survêtement Adidas : comment le porter avec goût en 2024 ?

Peinant à se détacher de sa réputation sportswear, à l’antipode du chic, le jogging Adidas est pourtant une option fashion à envisager pour être d’autant plus stylé cette année. Pour homme comme pour femme, cette tendance ne met personne de côté et peut s’adopter de mille et une façons.

Selon moi, la meilleure manière d’arborer un bas de survêtement Adidas en ville ce printemps, serait de l’envisager avec des pièces au style diamétralement opposé. Comprendre : plutôt que de l’arborer avec des sneakers comme on aurait l’habitude de le faire, pourquoi ne pas le coordonner avec des chaussures plus sophistiquées ? Des slingbacks par exemple, des mules à talon, voire des escarpins, des ballerines ou des babies. Dans la même configuration stylistique, préférez mixer votre jogging avec des hauts plus habillés que les vestes de sport. Dans l’idée ? Porter des tops classiques d’inspiration tayloring pour contrebalancer avec l’allure sportswear (chemise, blouse, blazer) ou bien des hauts ultra-féminins (caraco, brassière, transparents) pour injecter une dose de sensualité à votre jogging.

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Survêtement : quand est apparu le jogging ?

C’est au début du XXe siècle et plus précisément dans les années 1920, que le survêtement, tel qu’on le connait, a fait ses débuts sur la piste. Initialement conçu pour habiller les sportifs de haut niveau pendant leurs entraînements et échauffements, celui que les anglo-saxons appellent « tracksuit » en référence aux pistes de course (« track » en anglais), a gagné en popularité lors des Jeux olympiques de Berlin en 1936. C’est à partir de ce moment, que les supporteurs ont commencé à vouloir arborer les mêmes vêtements que leurs athlètes préférés, et cela passait bien évidemment, par leurs survêtements. Visionnaire, la marque française Le Coq Sportif, a rapidement commencé à produire les premiers joggings, surnommés « le costume du dimanche », pour répondre à l’engouement de l’époque. Somme toute, c’est à compter des années 1960 que le jogging a connu un véritable regain de succès, grâce à l’expansion des marques de sport, Nike et Adidas.

Dix ans plus tard, le survêtement est finalement devenu l’apanage du monde du fitness, avant d’être adopté par l’univers du hip-hop et du rap, dans les années 1980, devenant ainsi un symbole d’anticonformisme. Il aura finalement fallu patienter jusqu’au confinement de 2020, pour que le bas survêtement se légitime enfin, comme une pièce mode à part entière, pouvant être mixée avec les vêtements les plus sophistiquées.