« C’est un phénomène. Il fait tout très bien »

Rodrygo admet que « j’étais accablé de ne pas marquer de buts », réaffirme que « je n’aime pas jouer en tant que « neuf », mais je le fais pour l’équipe et pour l’entraîneur » et assure que « l’Espagne n’est pas un pays raciste ».

Rodrygo Goes a marqué trois buts lors de ses deux derniers matches, un contre le Sporting Braga à Santiago Bernabeu en phase de groupes de la Ligue des champions et un doublé dimanche dernier au même endroit contre Valence pour mettre fin à sa longue disette de buts en LaLiga.

L’attaquant brésilien, qui s’entraîne avec l’équipe nationale de son pays en vue des qualifications pour la Coupe du monde 2026 contre la Colombie et l’Argentine, a admis que « oui, j’étais accablé de ne pas marquer de buts. J’ai essayé par tous les moyens et ça n’a pas marché, mais j’ai continué à m’entraîner et à y croire. Je crois que je suis de retour », a-t-il déclaré lundi lors d’une interview accordée à l’émission « El Partidazo de COPE ».

Le jeune international canarinha a une nouvelle fois fait savoir qu’il ne se sentait pas à l’aise au poste d’avant-centre. C’est un peu difficile pour moi de jouer au poste de « neuf », mais si l’entraîneur pense que je dois y jouer, je lui fais confiance. Maintenant, je me sens un peu mieux parce que l’entraîneur me donne plus de liberté », a-t-il déclaré.

Je lui dis toujours (à Ancelotti) que je n’aime pas jouer en tant que « neuf », mais je le fais pour l’équipe et pour lui. De ce point de vue, il n’y a jamais eu de problèmes entre nous. Quand les choses n’ont pas marché pour moi, l’entraîneur m’a toujours aidé et maintenant que tout commence à bien se passer, je le remercie », a-t-il ajouté.

« Mon poste préféré est le milieu de terrain ».

Interrogé sur la position qu’il préfère occuper sur le terrain, Rodrygo a répondu : « d’abord en tant que milieu de terrain, puis sur l’aile. Je n’aime pas du tout jouer en tant que ‘neuf’ », a-t-il insisté, « mais cette saison, je dois jouer ce rôle. Jouer comme avant-centre ne correspond pas à mes caractéristiques. J’aime être toujours impliqué dans le jeu et parfois c’est compliqué si je joue en tant que ‘neuf’ », a-t-il ajouté.

Quant à savoir combien de buts il pourrait marquer cette saison, Rodrygo a déclaré : « Je n’en parle pas car cela ne me porte pas chance. Combien Vinicius et Belligham vont-ils marquer ? Je ne veux rien dire non plus parce que je ne veux pas leur porter malheur ».

Il qualifie Bellingham de « phénomène »

Au sujet de Bellingham, il a déclaré : « C’est un phénomène. Il fait tout très bien. Il ne parle pas encore espagnol et il n’est pas facile de communiquer avec lui, mais nous avons une bonne relation. Quant à son compatriote Vinicius, Rodrygo a déclaré qu’ »il n’est pas obsédé par le fait d’être le meilleur buteur de l’équipe ».

En ce qui concerne les récentes déclarations de l’ancien capitaine du Barça, Carles Puyol, qui a publiquement exprimé son désir de parler à Vinicius pour qu’il ne se mette pas en difficulté sur le terrain, Rodrygo a déclaré : « Je pense que c’est bien s’il veut l’aider, c’est le bienvenu ».

Se considère plus « calme » que Vinicius

Le « 11 » merengue a également évoqué son caractère et celui de Vinicius. « Je suis plus calme, tout le monde est différent sur et en dehors du terrain. Parfois, il arrive que Vini n’ait pas le sang froid des autres, mais il a une bonne tête et nous lui parlons toujours », a-t-il avoué.

Après les insultes racistes reçues par Vinicius en mai dernier à Mestalla, l’Espagne a été qualifiée de raciste au Brésil, ce que Rodrygo considère « comme n’étant pas le cas », bien qu’il ait déclaré que « ce qui s’est passé à Valence a été très difficile ». Dans la rue, Vini et moi n’avons pas de problèmes avec les gens, mais dans les stades, c’est un peu plus compliqué.