C’est quoi le “gooning”, la pratique sexuelle la plus recherchée sur Google depuis 5 ans ?

Tout est bon pour tenter de pimenter sa vie sexuelle. Quitte à essayer les nouvelles tendances qui fleurissent sur la toile. C’est le cas du « gooning » qui suscite de nombreuses recherches sur la toile. C’est ce qu’a récemment dévoilé un sondage qui a démontré l’explosion de l’intérêt des internautes pour cette pratique en vogue.

En matière de sexualité, l’imagination n’a pas de limite. La recherche du plaisir passe parfois par des chemins plus ou moins convenus. Mais aujourd’hui, Internet rend les choses plus simples avec le partage par les hédonistes de certaines pratiques permettant d’atteindre le nirvana. Et chaque année, le Sensuali’s Kink Index se fait fort de révéler ces jeux peu avouables qui ont suscité le plus de requêtes sur Google.

Une experte a expliqué le phénomène du « gooning »

C’est ainsi que le 24 janvier dernier, l’édition britannique du journal Metro a révélé que c’est le terme « gooning » qui a le plus progressé. Les recherches pour ce mot ont augmenté de 778 % sur Google pour les cinq dernières années. Et c’est une experte en ****, Ness Cooper, qui s’est chargée d’expliquer en quoi consiste cette pratique en vogue.

« C’est simplement comme du « edging« , mais en plus intense. Le « edging », c’est quand quelqu’un se masturbe lentement jusqu’à l’orgasme puis s’arrête. Avec le « gooning », les gens sont plus susceptibles de répéter ce processus sur une période prolongée. », a dévoilé cette spécialiste. Le but est en fait de s’approcher de l’orgasme pour profiter des hormones de bien-être puis de s’arrêter et de recommencer plusieurs fois.

Le « gooning » permet d’entrer dans un état proche de la transe

Il en résulte un véritable sentiment d’euphorie. « Le gooning est censé mettre les gens dans un état de transe en raison du fait qu’ils approchent l’orgasme souvent et en peu de temps. », a ajouté Ness Cooper. Avant de préciser : « De nombreuses hormones libérées avant, pendant et après l’orgasme peuvent aider à réduire le stress et à vous sentir mieux. » Celle-ci précise que cette pratique peut être conjuguée à d’autres pour décupler le plaisir.

Certains amateurs vont regarder des vidéos ***** alors que d’autres préfèrent les jeux fétichistes entre chaque masturbation. Dans les rapports de domination, il peut être fréquent de voir une femme dominante empêcher l’homme d’atteindre l’orgasme. C’est un fantasme fréquent chez les amateurs de « gooning ». Et l’experte en sexualité a d’ailleurs raconté que le terme était apparu il y a quelques années sur internet. Il a vite été adopté par les fétichistes et les producteurs de films pornographiques.

Il existe plusieurs variantes du « gooning »

Il existe également d’autres variantes. Il est possible de pratiquer seul ou en couple. À deux, il est possible de se masturber chacun de son côté ou mutuellement. Le but dans ce cas est d’atteindre les limites de l’orgasme simultanément, mais de ne pas franchir cette limite. Et après un court moment de répit, il convient de reprendre le jeu ****** pour décupler le plaisir.

Le « gooning » peut être bien entendu pratiqué par les couples homosexuels. Et parce que « plus on est de fous, plus on rit », certains n’hésitent pas à « gooner » en groupe. À trois, quatre ou plus, il n’y a pas de limite et le « gooning » peut être l’occasion d’essayer de nouveaux jeux entre amis ou lors d’une soirée libertine. Il reste qu’il vaut mieux prendre quelques précautions. Selon Ness, cette pratique peut entraîner des lésions si elle est pratiquée sur une longue période. Les organes génitaux peuvent devenir très sensibles. Il vaut mieux donc ne pas faire l’économie d’un bon lubrifiant.