Ce jeudi 4 avril 2024, l’Assemblée Nationale a voté une loi visant à réduire l’usage des per- et polyfluoroalkylés, plus connus sous le nom de PFAS. Mais ces substances souvent qualifiées de polluants éternels se retrouvent dans de nombreux produits. Et il semble même que la consommation de certains aliments favorisent leur concentration dans l’organisme, selon une étude.
« Les PFAS sont détectés dans plus de 98 % de la population américaine », rappellent les chercheurs dans les résultats de leur étude qui ont été publiés dans la revue Science Direct en février dernier. Ce constat provient d’un travail de recherche qui a porté sur plus de 720 Américains entre 2014 et 2022. Et les résultats ont permis de mettre en lumière l’importance de certaines habitudes alimentaires.
En effet, la consommation de certains aliments est responsable de l’augmentation de la concentration des polluants éternels dans le corps des sujets. C’est le cas notamment de la viande de porc et de bœuf, mais aussi des autres viandes transformées et des hot-dogs par exemple. L’eau en bouteille, les boissons pour sportifs, le café et le thé sont également « associés à des concentrations plus élevées de PFAS. »
« À notre connaissance, il s’agit de la première étude à examiner comment les facteurs alimentaires sont associés aux modifications des PFAS au fil du temps », a déclaré dans un communiqué le Professeur Jesse A. Goodrich, auteur principal de l’étude. Mais ce n’est pas toujours le produit en lui-même qui est mis en cause. Il s’agit bien souvent de son emballage.
C’est ce qu’a expliqué le scientifique à propos du thé par exemple. « Les produits en papier sont une source majeure de contamination par les PFAS et les sachets de thé sont principalement constitués de papier. L’exposition aux PFAS dans le thé peut également provenir des processus d’infusion ou de préparation ou des tasses ou bouteilles utilisées pour contenir des thés préparés. », a détaillé le chercheur.
À l’inverse, certains aliments sont « associés à des concentrations plus faibles« de polluants éternels. C’est le cas des fruits à coques et graines, des fruits entiers, des céréales cuites comme le riz ou les flocons d’avoine, du pain, des pâtes, du lait, du sucre, de l’eau du robinet et de certains légumes. D’ailleurs, » la consommation accrue d’aliments riches en fibres peut contribuer à réduire les concentrations de PFAS », soulignent les auteurs de l’étude.
Ces derniers ont aussi mis en lumière l’importance du « fait maison« . En effet, c’est le cas de produits associés à la restauration rapide comme les hamburgers, les pizzas ou les burritos. « Lorsqu’ils étaient préparés à la maison, ils étaient inversement associés aux PFAS, tandis que les versions restaurant et fast-food de ces aliments étaient positivement associées aux PFAS. », soulignent les scientifiques.
Ce constat s’explique par le fait que les polluants éternels sont largement utilisés dans la fabrication des emballages comme ceux des chaînes de restauration rapide. Depuis les années 1950, les PFAS sont très prisés de l’industrie pour leurs propriétés antiadhésives et imperméabilisantes notamment. Il est possible de retrouver des composés de vaste famille qui compte plus de 4 000 substances dans de nombreux produits du quotidien. C’est le cas par exemple des ustensiles de cuisine, des vêtements ou des cosmétiques par exemple.
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