ces 2 conditions qu’elle impose quand elle arrive sur un plateau

Le 23 février prochain, 30 ans après avoir remporté son premier César (pour la meilleure actrice dans un second rôle, dans Les Visiteurs), Valérie Lemercier présidera la 49e édition des César. L’actrice et réalisatrice est une habituée de l’événement et aura désormais occupé tous les rôles : nommée, récompensée, maîtresse de cérémonie. Un statut qui lui permet d’avoir quelques exigences quand on fait appel à ses services.

Déjà trois fois maîtresse de cérémonie et lauréate de trois César, on peut dire que l’actrice, scénariste et réalisatrice connaît bien les rouages de l’événement. Chouchoutée par le public pour son humour intemporel, Valérie Lemercier, présidente de la cérémonie cette année, aura donc la lourde tâche de succéder à Tahar Rahim demain soir sur Canal +.

L’immense carrière de Valérie Lemercier

C’est en 1994, qu’elle a décroché son premier César. Une récompense méritée pour son interprétation de la pince-sans-rire Béatrice de Montmirail dans Les Visiteurs. Il lui faudra ensuite attendre 13 ans avant de remonter sur la scène des Césars. Elle a reçu son deuxième trophée de la meilleure actrice dans un second rôle, pour Fauteuil d’orchestre, de Danièle Thompson en 2007. En 2022, consécration ultime : elle remporte le prix de la meilleure actrice pour Aline, le long-métrage inspiré de la vie de Céline Dion.

L’actrice a déjà présenté les César, en 2006, 2007 et 2010. En 2007, elle s’était même retrouvée dans la position étonnante de maîtresse de cérémonie et récompensée. Elle raconte que sa victoire a été une vraie surprise pour elle. « Juré : je n’étais pas au courant que je l’aurais, ce César. J’avais même préparé quelque chose de très drôle si je n’avais pas gagné ». Demain soir, elle sera seulement maitresse de cérémonie.

Les exigences de Valérie Lemercier

Malgré son immense carrière et une notoriété qui n’est plus à faire, Valérie Lemercier ne se prend pas pour une diva. Quand elle tourne un film, ses exigences sont toutes simples. Comme l’explique Gala, l’actrice se contente de peu, pas de champagne dans la loge, mais juste « Un œuf dur le matin ». C’est sa stratégie pour garder la ligne. « Ça m’évite de me goinfrer de croissants sur le plateau », dit-elle.

Et pour donner le meilleur d’elle-même quand elle tourne, celle qui est connue pour son humour et son énergie, exige un espace pour se reposer : « une loge pour ma sieste du midi ». C’est son caractère réservé qui l’oblige à avoir son espace personnel sur un plateau. « Je ne suis pas du genre à faire des bisous le matin en arrivant au travail. Ni à encombrer les autres avec mes douleurs. Les inconnus qui vous déballent tous leurs malheurs, non merci. Un peu de pudeur ».

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Une pudeur et un souci de professionnalisme qu’elle tient à respecter par-dessus tout. Paris Match l’avait interrogée sur l’affaire Depardieu. Un acteur qu’elle connait bien puisqu’elle a tourné avec à plusieurs reprises, notamment dans Astérix et Obélix : Au service de Sa Majesté. Elle a expliqué ne pas vouloir s’exprimer sur l’affaire qui oppose l’acteur à plusieurs plaignantes. « Il n’y a pas de sens à se prononcer pour ou contre dans une affaire qui regarde, avant tout, la justice. Et, bien sûr, les victimes ».

Elle a ajouté : « Je n’ai jamais signé de pétition de ma vie. Beaucoup mélangent tout dans l’affaire Depardieu ». Et explique vouloir ne pas sortir de son rôle. « Mon rôle consiste à détendre, à amuser. Ai-je le droit de divertir, et une indignation de plus ou de moins a-t-elle un sens ? ». Un rôle qu’elle tient à merveille. En effet, tout le monde se souvient que l’année dernière, elle s’était mise en scène dans un sketch hilarant avec Jérôme Commandeur. Et on ne doute pas non plus qu’elle saura animer la 49eme cérémonie des César avec succès.