La maladie de Parkinson est une maladie neurodégénérative qui se caractérise par la disparition très progressive de cellules du cerveau indispensables au bon fonctionnement du corps humain. Loin d’être une maladie rare, c’est même la deuxième maladie neurodégénérative en fréquence après Alzheimer : elle touche environ 250 000 personnes en France et ce chiffre devrait doubler dans les vingt ans qui viennent.
Aussi, la découverte des professeurs Olivier Rascol, neuro-pharmacologue au CHU de Toulouse et Wassilios Meissner, neurologue au CHU de Bordeaux, est-elle particulièrement enthousiasmante. Ces derniers viennent en effet de démontrer que le lixisénatide, un médicament déjà développé et commercialisé pour le traitement du diabète de type 2, permettrait de ralentir la progression des symptômes moteurs de la maladie de Parkinson.
Les symptômes moteurs de la maladie résultent de la disparition progressive dans le cerveau des neurones dopaminergiques responsables de la fabrication de la dopamine, la molécule chimique qui participe au contrôle des mouvements.
« On dispose depuis 50 ans de médicaments comme la L-DOPA, capables de corriger le manque de dopamine, atténuant ainsi l’expression clinique des symptômes. En revanche, ces médicaments ne sont pas efficaces pour enrayer l’aggravation des symptômes au fil des années car ils ne s’attaquent pas à la cause de la maladie (la perte progressive des neurones dopaminergiques) mais à sa conséquence (le manque de dopamine) » soulignent les scientifiques dans un communiqué.
Des données préliminaires dans des modèles de maladie de Parkinson suggèrent que des médicaments déjà utilisés pour traiter le diabète, tels le lixisénatide, amélioreraient la survie des cellules dopaminergiques et pourraient donc ralentir la progression de la maladie de Parkinson. Il restait à en vérifier les effets sur les patients, ce que l’équipe du réseau français de recherche clinique NS-PARK sur la maladie de Parkinson a fait.
Pendant un an, les chercheurs ont évalué l’efficacité du lixisénatide en double insu (médicament contre placebo) chez 156 patients volontaires qui en sont au début de l’évolution de la maladie.
Les résultats, publiés dans le New England journal of medicine, confirment l’hypothèse de départ : après un an de suivi, les groupe ayant reçu le placebo présentait une aggravation su core global des symptômes moteurs de 3 points, alors que le score des patients traités par lixisénatide est resté inchangé, sans aggravation, témoignant d’un effet neuroprotecteur du médicament » se réjouissent les chercheurs.
Même si ces résultats positifs représentent une avancée significative dans la prise en charge future de la maladie de Parkinson, ils ne sont que la première étape d’un long processus. D’autres études sont encore nécessaires pour pour confirmer l’efficacité et la sécurité de ce médicament, et évaluer son rapport bénéfices-risques, avant de pouvoir prescrire le lixisénatide aux patients.
Source : Trial of Lixisenatide in Early Parkinson’s Disease, New England journal of medicine, avril 2024
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