Une situation de plus en plus compliquée. Ce jeudi 2 novembre, France 2 a proposé un nouvel épisode de l’émission Envoyé Spécial, présentée par Elise Lucet. Les journalistes se sont intéressés à un problème persistant et qui touche de plus en plus de Français, l’accès au logement.
Dans ce reportage, intitulé “Cherche location désespérément”, les téléspectateurs ont découvert le quotidien de Julien et Élodie, les parents d’Helena. Ces derniers, originaires du Nord, se sont installés après la prise de poste du père de famille en Charente-Maritime. En CDI, l’homme pensait trouver rapidement un toit pour sa femme et sa fille, c’était sans compter sur le marché tendu de la location.
Le couple gagne 4.000 euros nets par mois avec le CDI dans une grande entreprise de logistique et l’intérim de chauffeur poids lourd d’Élodie. Toutefois, ce revenu plutôt correct ne permet par aux parents de la fillette de 4 ans de trouver un logement. Depuis huit mois, la petite famille est installée au camping. Une situation qui pèse sur leur moral.
“Ça me révolte un peu”, s’est exclamé Julien face aux caméras du journaliste Olivier Sibille. “Je paye mes impôts, je respecte la loi, je travaille, et la punition… On me laisse dehors. C’est un truc qui me rend méchant, des fois”, confesse le père de famille. Afin de se mettre à l’abri le temps de trouver un appartement ou une petite maison, la famille a opté pour le camping.
Helena et ses parents habitent un mobile home qu’ils ont acheté 8.500 euros à crédit et installé dans un camping. “Les premiers mois ça allait, mais c’est petit, on est serrés. Le locataire à côté, il rentre le soir à 22 heures, il ouvre la porte et la claque. Le sol vibre, on est sur des cales. On est chez nous, sans être chez nous”, se désespère Julien. Une situation qui ne peut pas durer, d’autant que le camping, où ils sont installés, ferme ses portes fin novembre.
Pour le gérant du camping Moulin de la Pierre, situé à Saint Vivien en Charente-Maritime, la fermeture est obligatoire, locataire ou non. “On est obligés de mettre hors gel les mobile home compte tenu qu’ils ne sont pas isolés”, explique-t-il et d’ajouter : “On ferme donc l’électricité et l’eau au moins jusqu’à début mars. Tous les jours on a des demandes pour avoir des logements au moins à l’année mais nous, ce n’est pas possible”.
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Pour la petite famille, la situation semble se compliquer et l’angoisse s’immisce chez les parents d’Helena. “Je me pose plein de questions. Je me dis : ‘Comment on va faire ? Où on va vivre ?’. Ça me fatigue”, détaille Elodie et son mari d’ajouter : “Elle en pleure parfois (…) Ça me met en colère de me dire qu’on ne peut pas se loger”. Face à un tel désespoir, les internautes ont réagi en nombre.
https://twitter.com/GraceNvs/status/1720173806596112811?ref_src=twsrc%5Etfw
Sur X, ex-Twitter, on peut lire de nombreux commentaires indignés du manque de logements en France. “Des gens avec des salaires à 2000, 2500 euros avec garant qui n’arrivent pas à trouver d’appart c’est vraiment grave !”, “La recherche de logement c’est vraiment une source d’angoisse.(…) Et ça fout encore plus la haine quand tu bosses, que t’as un emploi stable et que t’as rien !”. Des téléspectateurs consternés par une situation de plus en plus banale.
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