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Capture : ultime offensive, les jours de Moja Moja sont comptés

• Moja Moja est dans de beaux draps

• La gendarmerie resserre l’étau sur lui

• Des enquêtes ont été ouvertes

L’Etat du Cameroun a décidé d’ouvrir une enquête pour voir clair dans les agissements du chef Ewome Ekobo surnommé Moja Moja, réputé pour être impitoyable. Une déclaration de presse a été faite en ce sens pour situer l’opinion publique nationale et internationale sur les raisons qui sous-tendent l’initiative.

L’enquête ouverte par le gouvernement porte sur les atteintes aux droits humains commises par Moja Moja. Une collectif d’avocats a porté l’affaire devant le tribunal militaire, ce qui a déclenché les enquêtes.

Le lundi 22 août 2022, les avocats se sont rencontrés au Secrétariat de la défense nationale (SED) « pour confirmer leur plainte et soumettre d’autres pièces électroniques impliquant Moja Moja ».

Dans la déclaration de presse, on peut lire que « l’Etat du Cameroun ouvre une enquête contre les atrocités du Moja Moja. L’équipe d’avocats qui a déposé des plaintes pénales contre Moja Moja peut maintenant confirmer à la presse nationale et internationale, à la communauté diplomatique accréditée au Cameroun, aux organisations de défense des droits et au public que la Gendarmerie nationale a ouvert une enquête contre les atrocités d’un officier militaire en chef Ewome Ekobo alias Moja Moja de la région de Buea Sud-Ouest ».

Aussi, « l’équipe des défenseurs publics de tous les coins et recoins a convergé au Secrétariat d’Etat à la défense nationale (SED) à Yaoundé à l’invitation des enquêteurs ce lundi 22 août 2022 suite à leur convocation le vendredi 19 août 2022. L’équipe a été invitée à confirmer leur plainte et soumettre d’autres pièces électroniques impliquant chef Moja Moja ».

Surtout, « l’équipe a démontré sa disponibilité et sa disposition à suivre les poursuites contre Moja Moja jusqu’à son terme logique et a exhorté les enquêteurs du SED à faire preuve de célérité dans leur enquête car suite au dépôt de leurs plaintes contre Moja Moja devant le Tribunal Militaire de Yaoundé, la Chambre du directeur de la justice militaire au ministère de la Défense et du Service central des recherches judiciaires (SCRJ) du Secrétariat d’Etat à la défense nationale, Moja Moja a propulsé ses outrages à un niveau supérieur afin de se moquer des plaignants et de les menacer », lit-on.

L’équipe des défenseurs publics est déterminée à ce que « justice soit rendue contre Moja Moja pour la série de tortures aveugles, les arrestations et détentions illégales, les abus d’autorité, les menaces contre les défenseurs publics, la promotion du tribalisme et bien plus encore perpétués par lui. Il faut souligner que ces infractions sont punies par le Code pénal de la République du Cameroun et les autres instruments internationaux dûment ratifiés par le Cameroun », parachève la note.

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