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CamusGate: Voici enfin l’argent que la famille de Malicka réclame comme dommage

• Wilfrid Eteki aurait quitté le Cameroun

• Un accord est en gestation

• Elle réclamerait 60 millions

Selon certaines sources, Wilfride Eteki, l’un des acteurs principaux de la ******* tournée dans le bureau du journaliste Martin Camus Mimb serait en fuite au Gabon pour échapper à la justice. Dans sa fuite par la route vers ce pays voisin du Cameroun, il souhaiterait faire venir la petite Malicka là-bas afin de mieux la contrôler. Jointe au téléphone, elle lui a répondu ne pas avoir de passeport et ne pourrait pas le retrouver là-bas.

Selon notre source, un arrangement à l’amiable serait en vue. Et la famille de la victime voudrait 60 millions comme dommages et intérêts pour faire stopper cette affaire dont la justice s’en est déjà saisie. Ce montant divise les mis en cause. Ils ne sont pas en mesure de trouver la somme selon notre source. Cumulant déjà des mois d’impayés de loyer, le véritable propriétaire de la radio souhaite se séparer des services de Martin Camus avec cette affaire qui est venue remettre une couche sur les rapports qu’il entretenait avec son mentor.

Deux ans de prison

Contrairement aux informations rapportées par une partie de la presse camerounaise, le collectif des avocats qui défend les intérêts de la jeune Malicka n’a pas pu déposer sa plainte le 23 juin au Tribunal de Première Instance de Bonanjo comme annoncé. Des sources proches du dossier indiquent que le procureur de la République sera saisi ce jour. Jeune Afrique estime que Martin Camus Mimb risque deux ans d’emprisonnement.

« Selon des sources proches du dossier, la ligne de défense choisie est l’atteinte à l’image de la jeune fille. Une infraction contenue dans la loi sur la cyber-sécurité et la cyber-criminalité punie d’une peine d’un à deux ans de prison assortie d’une amende allant de 1 à 5 millions de F CFA », peut-on lire dans l’article de Jeune Afrique.

Pour Me Alice Nkom qui juge l’affaire moins grave, Camus n’a pas à craindre la prison. « Une des personnes au moins peut revendiquer le droit à l’image. C’est à la personne dont on a violé le droit à l’image de se plaindre. En général cela ne se solde pas par des peines d’emprisonnement. Ça se solde par des amendes », a-t-elle révélé dans un entretien exclusif accordé à CamerounWeb.

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