• La zone anglophone du Cameroun sont dévastées par la guerre qui secoue le pays depuis 2017
• Paul Biya a lancé un programme pour la reconstruction de la zone anglophone
• Le plan fait face à un manque de financement
Le Cameroun est secoué depuis 2017 par une crise sécessionniste. Selon un bilan établi par le gouvernement en 2019, les affrontements nés de cette crise entre les rebelles et l’armée Camerounaise ont fait d’énorme dégâts à savoir : 350 écoles, 115 centres de santé, 40 ponts, 400 points d’eau, 500 kilomètres de lignes électriques basse tension, 45 marchés, près de 12 000 maisons et 100 000 ha de plantation à reconstruire. Quant au bilan humain, les chiffres donnés par les Nations Unies font état de 3 000 morts et 550 000 déplacés internes et externes.
Face à ces énormes dégâts, le président de la république a promis une reconstruction dans les Nord-Ouest et du Sud-Ouest, les deux régions touchées par cette crise. Cependant, deux ans après, tout rien n’est fait.
En effet, le Plan présidentiel de reconstruction et de développement (PPRD), lancé par le président est toujours au point mort. Raison, la difficulté des autorités de Yaoundé à trouver un financement pour le PPRD. Selon le coordonnateur du projet, seulement 10 milliards ont jusqu’ici pu être récoltés sur les 89 milliards budgétés. « 3,5 milliards sont déjà affectés aux travaux de réhabilitation de certaines infrastructures scolaires et sanitaires. Au 15 avril 2021, le taux d’exécution des travaux de la phase 1 affiche 25 % », révèle Paul Tasong.
Ces difficultés de financent freinent la réalisation du plan dont la première étape est à un an de sa fin. Cette première étape consiste à la promouvoir la création sociale, la réhabilitation des infrastructures sociales de base, la revitalisation de l’économie locale. Cette étape doit aussi faire entrer le Cameroun dans l’après-guerre. Prévu pour être réalisé sur 10 ans le PPRD se décline en trois phases : le relèvement, la reconstruction et le développement.
Le 18 mai, Dion Ngute est en personne allé demander le soutien des entreprises du GICAM au PPDR. Cette visite au GICAM est censée pallier au manque d’engouement des bailleurs de fonds autour du plan. Jusqu’à ce jour, seul le Japon a financé l’ambitieux plan de Paul Biya.
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