à la uneCamerounSociété

Cameroun : Voici pourquoi ‘Ferdinand Ngoh Ngoh crée un gouvernement-bis’

•Dieudonné Essomba accuse Laurent Esso d’avoir créer un gouvernement parallèle

•Il doute des decrets de SGPR

•Laurent Esso aussi doutent des décrets de Ngoh Ngoh

Le silence de Paul Biya n’inquiète plus seulement les opposants. Même les pires détracteurs du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) commencent par s’interroger. C’est le cas de Dieudonné Essomba qui tire à boulets rouges sur le secrétaire général à la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh. Ce dernier profite de l’absence de Paul Biya pour se muer en un gouvernement-bis selon Dieudonné Essomba.

« La confusion au niveau de la gouvernance stratégique de l’Etat, où face à un Chef d’Etat absent, on ne sait plus qui décide de quoi et qui assume quoi. Le Secrétariat Général de la Présidence s’est mué en un Gouvernement-bis, s’appropriant abusivement des missions d’exécution des Ministères, en matière de sport et de gestion de la COVID19, sans qu’on puisse voir en quoi cela a amélioré la gestion de l’Etat », a-t-il publié dans une tribune ce dimanche.

Les craintes de l’économiste étaient déjà évoquées par le magazine Jeune Afrique qui révélait que des doutes planent sur les « hautes instructions » que signaient Ferdinand Ngoh Ngoh.

« De nombreux membres du gouvernement appliquent les « hautes instructions du président de la République » de mauvaise grâce. Ces derniers ont bien du mal à digérer l’octroi, depuis novembre 2019, de nouveaux pouvoirs à Ferdinand Ngoh Nogh, le secrétaire général de la présidence (SGPR), après que Paul Biya lui a délégué sa signature », révélait le journal.

Laurent Esso la bête noire

Laurent Esso, le ministre de la justice qui ne se soumet qu’à Paul Biya méprisant au passage le premier ministre et le SG de la présidence de la République, n’accorde plus de crédit aux décrets signés par Ferdinand Ngoh Ngoh. Le 05 mars 2021, il a envoyé un premier signal au SG de la présidence en maintenant en détention et en refusant la mainlevée des scellés sur les avoirs de l’ancien ministre Basile Atangana. Cette mesure était pourtant une « haute instruction » du chef de l’Etat que lui avait répercuté Ferdinand Ngoh Ngoh le 02 décembre 2020.

Plus récemment le ministre de la justice s’est abstenu de déclencher des poursuites judiciaires contre les présumés détourneurs des fonds Covid-19. Cette décision aussi était pourtant une « haute instruction » du chef de l’Etat répercutée par Ngoh Ngoh.

Source: www.camerounweb.com

Please follow and like us:

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

RSS
Follow by Email
YouTube
Pinterest
LinkedIn
Share
WhatsApp