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Cameroun : voici comment les Ambazoniens se font livrer en armes

Le Cameroun est à nouveau secoué par les attaques terroristes dans les régions du Nord-Ouest, du Sud-Ouest et désormais à l’Ouest. Dans cette tribune, Bertin Metsengue indexe les fournisseurs d’armes des Ambazoniens.

Les régions du Nord-ouest et Sud-Ouest Cameroun connaissent un regain de tension ces derniers jours. Ce regain de violence se déporte dans la région de l’Ouest. Pourtant depuis le début de cette escalade de violence, les forces de défense et de sécurité ont déjà saisi plusieurs dizaines de cargaisons d’armes et pourtant les armes continuent d’abonder dans ces régions. Qui ravitaillent les terroristes en armes et pour quel projet ?

Depuis quelques jours, les terroristes amba ont repris du service, hôpital de Manfé incendié, 09 soldats tués dans le Noun et ça continue. Pourtant depuis 2016, il ne se passe pas un seul jour où les forces de défense Camerounaise n’aient pas saisi des armes des mains des terroristes Amba mais les armes sont toujours présentes. Le Ministre de l’intérieur (Ministre de l’administration territoriale) a interdit la vente des armureries à but commercial le 06 Mai 2021 cela n’a pas enrayé le phénomène qui continue de prendre de l’ampleur. Le Nigéria et le Cameroun ont renforcé la sécurité sur leur frontière, pourtant , la Manyu , le Lebialem et autres Menchum et Mezam continuent de sombrer dans une escalade de violence causée par ces vulgaires criminels que certains plaisantins appellent « séparatistes » ignorant leur modus opérandi identique à celui de Boko Haram.

Les ONGS et les livraisons d’armes aux terroristes

La crise sécuritaire qui sévit depuis bientôt 6 ans perdure du fait de l’implication ambigu de certains acteurs nationaux et internationaux. En effet, depuis des lustres, les autorités camerounaises ne cessent de pointer un doigt accusateurs à certaines ONG et autres organisations humanitaires de livrer des armes aux terroristes. Le 28 Décembre 2019, le Ministre de l’intérieur camerounais Paul Atanga NJI révélait dans une conférence de presse le rôle nocif que certains ONG jouent dans les régions en crise : « Dans la région du Sud-Ouest, nos forces de sécurité et de défense ont interpellé une ambulance d’une agence humanitaire qui était censé transporter des blessés. Dans cette ambulance, il y avait certes 3 blessés mais qui étaient de dangereux terroristes activement recherchés par les forces de sécurité et de défense. Plus grave, il y avait 3 Kalachnikov et deux caisses de munitions……… » En Décembre 2020, le gouverneur de la Région du Nord-Ouest avait expulsé médecin Sans frontière pour les mêmes raisons.

Ces pays « ami » irresponsables

Ces ONG malgré leur nocive implications pondent des rapports controversés et mensongers visant à faire porter la responsabilité des exactions qu’ils participent à commettre aux forces de Sécurité et de Défense. Puis l’étape suivante est enclenchée. Cela donne le prétexte aux pays dit amis ou encore à certains partenaires bilatéraux dans le jargon diplomatique de s’y mêler des affaires internes d’un pays souverain en pondant des résolutions déconnectées de la réalité des faits. Cette démarche vise à maquiller le rôle de ces Etats à la sincérité douteuse. Ces pays chez qui la majeur partie des armes qu’on retrouve au NOSO partent, acheté par des individus dangereux clairement identifié par l’Etat du Cameroun et à qui des mandats d’arrêt internationaux ont été décerné dans ces pays mais restés lettre morte. Le Cameroun a clairement identifié les Pays dans lesquels résident les financiers des horreurs et les tueries des régions anglophones du Cameroun : Les USA , la Norvège, la Suède, le Royaume Uni, la France , la Suisse et l’Afrique du Sud….mais jusqu’ici aucun n’a daigné lever le petit doigt. Les Usa, il y a quelques semaines ont mis aux arrêts 03 sur une listes de plusieurs. Ce n’est pas faute d’avoir essayé. Une ONG Action 237 Suisse a décidé de porter saisir les juridictions de plusieurs pays de l’UE afin de traduire en justice certains notamment Luca Ayaba Cho qui réside en Norvège mais lla justice Norvégienne n’a pas levé le petit pouce donnant un chèque en blanc à celui-ci de continuer de mener ses actions criminelles. En revanche, l’ONG Norwegian Refugee Cuncil a cru bon de faire un classement fantoche des crises négligées dans le monde. Pourtant, elle aurait dû se constituer partie civile dans les tribunaux de son pays d’origine pour traquer les dangereux criminels qui habitent son pays.

Il devient donc urgent que l’ordre gouvernant au Cameroun soit un plus ferme avec ses amis irresponsables qui participent à perpétuer le cycle de la violence au Cameroun d’une part et d’autres part de passer à la vitesse supérieur en en décrétant l’Etat d’exceptions dans ses deux régions. La population doit aussi s’impliquer d’avantage dans cette crise en collaborant avec leur armée, sinon, un serpent qu’on protège ou qu’on nourrit, finit par tuer ses propres enfants.

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