Les faits se sont déroulés à Yaoundé la capitale politique du Cameroun, plus précisément à l’école publique de Miboman. Un homme dont l’identité n’a pas été révélée est entré tout furieux dans la salle de classe où sa femme enseigne et il l’a tenue par les cheveux devant ses élèves.
Lorsque les collègues de cette dernière lui demandent de ne pas exercer la violence sur sa femme devant les élèves, l’homme répond : « J’ai les droits sur elle « .
Dans une vidéo amateur devenue virale sur les réseaux sociaux, on voit l’homme tenir les cheveux de son épouse, en se plaignant que celle-ci a déserté le foyer conjugal, et qu’il l’avait prévenue qu’il viendrait la retrouver à son lieu de service. Chose promise, chose faite. L’homme a visiblement tenu à sa parole.
Après quelques minutes d’interventions de ses collègues, la femme, enseignante sera finalement sauvée des griffes de son époux qui l’agrippait par les cheveux sans gêne aucune, en la maintenant prisonnière à même le sol. Les responsables de l’établissement ont indiqué qu’ils ne laisseront pas un tel acte impuni. Que prévoit la loi devant une telle forme d’ignominie ? Dans les prochains jours, les juristes apporteront des éclairages sur cette question. Une autre question qui se pose est celle de savoir si un homme a le droit de violenter sa femme à son lieu de service sous prétexte qu’il a des droits sur elle?
Les associations qui luttent contre toutes les formes de violences faites aux femmes vont sans doute réagir dans les prochains jours.
Crédit photo: Camer
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