Cameroun : le Sultan Nabil Njoya inflige à un commandant de Gendarmerie, l’humiliation de sa vie
• Le Commandant avait insulté le Sultan
• Il a été amené de force par les conducteurs de Taxi moto
• L’homme en treillis a demandé pardon
Nabil Njoya, 29 ans est le vingtième roi de la dynastie des Bamoun avait été présenté au public en 10 octobre2021, peu après l’inhumation de son père, Ibrahim Mbombo Njoya. Depuis il règne sans bruit sur le royaume. Mais un fait bien de lui faire une mauvaise publicité. Il a littéralement infligé, malgré lui, une humiliation à un commandant de Gendarmerie qui l’aurait insulté en ville. C’est ce que rapporte, image à l’appui, le lanceur d’alerte Nzui Manto.
Selon le récit, le commandant aurait tenu des propos injurieux à l’égard du Sultan Nabil Mbombo Njoya en ville. Pris en flagrant délit par des conducteurs de Taxi moto, ce dernier malgré son rang a été appréhendé puis amené illico presto chez le roi afin de demander pardon, ce qui fut fait.
« Il avait été délogé de sa brigade après avoir déclaré aux bensikineurs que » Le roi c’est qui dion moi je connais Pom Bia » À titre de rappel c’est une histoire de whisky de chef entre hommes en tenue et hommes du guidon qui dégénère frôlant de peu un soulèvement populaire.
Lorsqu’une armée de bensikineurs sont arrivés à la brigade pour l’arrestation du commandant, les autres gendarmes ont dit qu’ils ne connaissent rien et sont seulement là pour le stage.Le commandant a tapé les mains au Roi que pardon il l’excuse qu’il ne va plus faire ça un jour ! », rapporte le lanceur d’alerte.
Soulignons qu’en tant qu’ancien administrateur civil, Nabil Mbombo Njoya était jusqu’à sa désignation comme sultan de Foumban astreint à observer une neutralité politique. Mais le 25 février 2022, le chef traditionnel du peuple Bamoun a mis fin à l’interdit : en participant à l’installation des bureaux des sous-sections du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) dans l’enceinte de son palais, le jeune sultan a publiquement affiché son soutien au parti au pouvoir, avait relevé le Magazine Jeune Afrique.
