Cameroun : après les OTS et les mouvements de grève, le gouvernement très énervé attaque des centaines d’écoles
Avec les grèves à répétition et les réclamations du corps enseignant, il clairement établi que la responsabilité de la ministre des enseignements secondaires engagée. Au vu de cette situation, la démission pure et simple serait une solution appropriée, indiquait Ulrich Armel .
Mais pour l’heure, la ministre est toujours en poste et est en cabale derrière certaines écoles comme l’indique le Journal du Cameroun. Environ 118 écoles ont été fermées. La décision est signée du ministre des Enseignements secondaires Pauline Nalova Lyonga et rendue publique en date du 9 août 2022.
A un mois de la rentrée scolaire pour le compte de l’année scolaire 2022-2023, le ministre des Enseignements secondaires publie la liste des établissements scolaires indésirables. Par l’arrêté N°333/22 du 9 août 2022, Pauline Nalova Lyonga ferme 118 établissements scolaires privés dans six des 10 régions du Cameroun.
Il s’agit de 53 établissements dans le Littoral, 38 dans le Centre, 10 à l’Est, sept au Sud, six à l’Ouest, et deux établissements dans l’Adamaoua. La plupart de ces structures d’enseignement ou de formation fonctionnent, selon l’arrêté, sans autorisation de fonctionner. Une minorité des établissements concernés fonctionnent sans autorisation d’ouverture.
Selon l’arrêté ministériel, le motif de la fermeture est la carence ou la violation des formalités légales de création et d’ouverture des établissements scolaires ou de formation privés. Ces modalités sont contenues dans la loi de 2004 et le décret du Premier ministre de 2008 sur l’organisation et le fonctionnement de l’enseignement privé au Cameroun conclut le confrère Journal du Cameroun.
