Bonne nouvelle : baisse des prix de ces produits du quotidien arrive dès février 2024 : “On va casser l’inflation”

Allons-nous connaître une diminution générale des prix pour bien démarrer la nouvelle année ? Michel-Édouard Leclerc, semble en tout cas confiant. Le patron des centres E.Leclerc était l’invité de Face-à-face sur BFMTV. Ce dernier a annoncé une baisse significative des prix à partir du mois de février sur certains produits. En effet, les négociations annuelles entre fournisseurs et la grande distribution ont été anticipés à la demande du gouvernement.

Face à Apolline de Malherbe, le chef d’entreprise s’est montré assez optimiste sur une possible diminution de l’inflation dès le premier trimestre 2024. « [Nos acheteurs] vont vous ramener des poches de baisse évidentes dès février / mars. On va casser le rythme de l’inflation, on va le ramener pour 2024 à un petit 2 % », a-t-il déclaré.

Pouvoir d’achat : une baisse des prix sur des produits du quotidien est prévue dès février 2024

Pour rappel, les conditions de ventes, notamment les prix d’achats, les emplacements en rayon ou encore le planning des promotions, sont habituellement fixées tous les ans aux alentours de février/mars.

Cependant, le prix des matières premières connaît actuellement une baisse et le gouvernement aimerait en profiter pour redonner du pouvoir d’achat aux ménages français.

Des prix en baisse grâce à un coût faible des matières premières

L’État a donc demandé de conclure les prochaines négociations plus tôt que d’habitude. Les petits fournisseurs auront ainsi jusqu’au 15 janvier 2024 pour trouver un terrain d’entente avec les acheteurs. Un délai d’une quinzaine de jours supplémentaires a été accordé pour les plus gros fournisseurs.

Dominique Schelcher, patron des enseignes Système U, avait pour sa part affirmé sur RTL : « Il y a des prix qui vont baisser, c’est notre objectif ». « Le prix des pâtes va baisser » avait également annoncé ce dernier.

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Une diminution des tarifs qui ne serait pas générale selon les industriels

Les principaux intéressés ont toutefois émis quelques réserves. Les industriels ont précisé que la baisse de prix ne serait pas générale. Ils justifient cela par des coûts de production qui restent relativement élevés par rapport à la diminution du tarif des matières premières.

L’augmentation des prix a effectivement bien ralenti, atteignant +7,7 % sur un an en novembre. Sur Europe 1, Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, avait confirmé que le pic inflationniste était passé, en précisant tout de même que l’inflation allait rester légèrement plus élevée qu’avant la crise. Alors attention de ne pas s’emballer trop vite, car la baisse de prix ne sera peut-être aussi importante que prévu…