Bagarre dans le vestiaire : bonne nouvelle pour Sadio Mané, coéquipier de Choupo Moting au Bayern

Mardi soir, le Bayern Munich s’est incliné 3 à 0 sur la pelouse de l’Etihad Stadium face à Manchester City en quart de finale aller de l’UEFA Champions League. L’après-match a également fait couler beaucoup d’encre puisque la presse allemande a annoncé le lendemain que Sadio Mané avait frappé Leroy Sané dans les vestiaires. Leurs coéquipiers ont dû séparer l’Allemand et le Sénégalais, qui n’a pas apprécié la façon dont il lui a parlé sur le pré.

Ce coup de sang est loin de ressembler à l’ancien joueur de Liverpool, récompensé lors de la dernière cérémonie du Ballon d’Or, du prix Socrates pour son engagement dans des projets sociétaux et caritatifs. Son « casier » ne mentionne, non plus, aucun acte de cet ordre depuis le début de sa carrière professionnelle à Metz il y a plus de dix ans.

Interrogé par le média sénégalais Wiwsport, le sélectionneur des Lions de la Téranga a indiqué que cette histoire n’aurait jamais dû passer la porte du vestiaire bavarois. «C’est des faits de vestiaires, a rappelé le sélectionneur champion d’Afrique en 2021. Moi je n’ai pas envie d’en faire tout un gros problème. Dans tous les vestiaires, vous-même, vous ne pouvez savoir ce qui s’y passe. En réalité, ce qui s’est passé ne devrait même pas sortir si véritablement on dit que les vestiaires ont un secret (…) Ce qui est important aujourd’hui, moi je le dis et je le répète, c’est la santé de Sadio Mané, ses performances avec le Bayern mais aussi avec l’équipe nationale du Sénégal.»

Néanmoins, après la suspension de Sadio Mané, une bonne nouvelle vient frapper la porte de l’attaquant sénégalais.

Selon le média allemand Bild, Leroy Sané a demandé à sa direction de ne pas sanctionner lourdement son coéquipier et de ne pas l’exclure de l’équipe. L’international allemand estime que cette bagarre est déjà oubliée et il ne souhaite plus en parler. Les deux joueurs ont d’ailleurs été aperçus tout sourire lors de la séance d’entrainement du jour.