« AVC ou la décéderie » : Christophe Dechavanne se livre sur cette opération cardiaque qui a failli mal finir

Dans son autobiographie Sans transition parue chez Flammarion, Christophe Dechavanne n’élude aucun sujet ou presque, des relations houleuses avec son fils Paul-Henri à ses soucis de santé. Il se livre notamment sur une opération chirurgicale qui ne s’est pas tout à fait déroulée comme imaginée. Âmes sensibles…

Christophe Dechavanne a fêté ses 66 ans, le 23 janvier dernier. Après plus de 40 ans à la télé, celui qui est désormais le copilote de Léa Salamé dans le Talk show du samedi soir, Quelle époque ! a eu envie de se raconter sans faux semblant dans un ouvrage publié chez Flammarion et intitulé Sans transition. Le copain de presque toujours de Patrice Carmouze y révèle certaines de ses grandes blessures, comme l’alcoolisme de son père ou sa relation houleuse à son fils Paul-Henri, dont il est désormais éloigné depuis plusieurs années. Il y fait aussi de sidérantes révélations sur Patrick Le Lay, et Etienne Mougeotte ses anciens patrons sur TF1, tous deux auteurs de coupables trahisons à son égard.

Dans les pages de Sans transition l’animateur de Coucou c’est nous revient également sur quelques soucis de santé. Il se remémore notamment une opération qui aurait pu le faire passer de vie à trépas… L’animateur se livre ainsi sur cette opération pendant laquelle on est censé lui poser un stent « ce minuscule ressort métallique » dont il explique qu’il « maintient les artères ouvertes en vue de récupérer une bonne circulation artérielle et éviter un infarctus« .

« Bordel. Panique. J’entends : ‘Aorte ! Aorte ! Aorte !‘ «

Et de raconter : « Lors de la pose, alors que je suis sous anesthésie par sédation, donc conscient de ce qui se passe autour de moi, je sens à un moment mon lit qui pivote. Je sors du champ stérile, des gens courent. Panique. Bordel ». Il poursuit : « Soudain, j’entends : ‘Aorte ! Aorte ! Aorte !‘ dans la foulée l’homme de télé ressent « une super douleur à l’aine ». Il révèle alors : « Introduit par le dessous du poignet, le guide coronaire, qui avance dans les artères et identifie l’endroit précis de la pose du stent, vient de péter, laissant s’échapper ce bout de titane à quelques petits centimètres du coeur. Celui-là s’apprête à prendre un courant sanguin ascendant qui pouvait l’emmener vers mon cerveau. »

Et le papa de Ninon de livrer avec son sens de la formule qui le caractérise : « Mauvaise limonade. Au choix : l’AVC ou la décéderie ». Son chirurgien parvient alors le presque impossible. Il bloque le stent avant de le récupérer grâce à un « lasso ». Et « le tout sous radio » ! « Il aurait pu se planter. Il a réussi, en transpirant. Merci. Y’a de la chance que pour la canaille », conclut Christophe Dechavanne qui sait ce qu’il doit à ce virtuose du bistouri…