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Atteinte à la sûreté de l’Etat : Voici les nouvelles graves accusations contre Amougou Belinga et ses co-accusés

Hier mardi, soit neuf jours après leurs arrestation, les suspects dans l’affaire de l’assassinat de Martinez Zogo ont été conduits devant le tribunal militaire de Yaoundé. La rédaction de Cameroun apprend d’une source bien introduite dans le dossier qu’un nouvelle accusation a vu le jour dans le cadre de cette affaire facilitant le renvoi de cette affaire devant la juridiction du tribunal militaire. Ils sont nouvellement accusés d’atteinte à la sûreté interne de l’Etat.

Au Cameroun, la peine de mort est possible dans les cas d’atteinte à la sûreté nationale (Participer, pour un Camerounais, à des hostilités contre la république du Cameroun, de les favoriser ou d’offrir de les favoriser ; Inciter une puissance étrangère à engager des hostilités contre le Cameroun ; Livrer ou offrir de livrer à une puissance étrangère des secrets, des troupes, des territoires, des installations ou du matériel destiné à la défense nationale ; Détériorer des constructions, des installations ou du matériel ou créer des malfaçons en vue de nuire à la défense nationale ; Atteintes aux installations nucléaires ; ) d’Assassinat (Perpétrer un meurtre avec préméditation ; Perpétrer un meurtre par empoisonnement ; La facilitation ou l’aide à la réalisation de ces crimes) et autres encore.

Il ressort que seul le tribunal militaire est habilité à faire ce genre de condamnation en raison de son caractère militaire, mais cela dépend de sa juridiction, le TGI reste néanmoins compétent dans certains domaines.

Ces derniers se sont présentées devant le commissaire du gouvernement auprès du Tribunal militaire de Yaoundé pour la poursuite judicaire de l’affaire et éventuellement un mandat de dépôt à leur encontre si les éléments réunis par les enquêteurs du groupe mixte gendarmerie police sont suffisants.

Jean Pierre Amougou Belinga principal suspect dans le registre des commanditaires, le lieutenant-colonel Justin Danwe principal suspect dans le registre des exécutants, et une vingtaine autres personnes qui étaient en garde à vue depuis plus d’une semaine au Secrétariat d’Etat à la défense, étaient tous de la partie au tribunal militaire au quartier Ngoa Ekelle. Bruno Bidjang également faisait partie de ce groupe de personnes conduit devant le commissaire du gouvernement.

« Cette sortie est une indication importante sur la fin de l’enquête préliminaire. Remarquez aussi que les gardes à vue avaient déjà été prolongées à trois reprises. Pour rester dans la loi, il devenait obligatoire de les faire sortir du SED. Il revient maintenant au Commissaire du gouvernement de décerner des mandats de dépôt pour la prison ou alors de les élargir ou de les renvoyer au SED pour complément d’enquête » explique à Cameroon-info une source proche du dossier.

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