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Attaque de Dion Ngute à Bamenda: sortie fracassante de Herve Emmanuel Nkom

• Hervé Emmanuel Nkom se prononce sur l’attaque de Dion Ngute à Bamenda

• Il indique que les tirs entendus ne sont pas ceux des sécessionnistes

• Herve dénonce la manipulation entretenue par certains esprits pour nuire aux efforts du régime Biya au NOSO

Reçu sur la radio ABK Radio ce matin, le cadre du RDPC est revenu sur l’attaque de la délégation du Premier ministre à Bamenda précisément à Matazem le 05 octobre dernier. Lors de cet incident, des tirs nourris ont crépité à quelques encablures du lieu où il prononcait son discours créant la panique au sein de la foule.

Si tous les experts de la vie socio-politique du Cameroun s’accordent à dire qu’il s’agit des tirs sécessionnistes, Hervé Emmanuel Nkom soutient le contraire et affirme que les « tirs entendus à Matazem dans la région anglophone étaient des tirs de sécurité et non ceux des sécessionnistes ». « Toute la situation était sur contrôle, certains ont fait croire qu’il n’était plus à Bamenda c’est faux, c’est de la manipulation », crie Hervé Nkom sur les antennes de ABK Radio.

Le cadre connu pour ses sorties controverses, salue la visite au NOSO du premier ministre qui s’inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre des résolutions prises au terme du grand dialogue de 2019. Car, pour lui, cette visite est effectuée dans le le but « de montrer que le Cameroun est « un et indivisible » que c’est la paix que nous ne voulons pas dans le mensonge ». « Sa visite a été un moment de franchise, d’humilité tout en restant ferme sur les instructions de l’État. Dialogue oui mais assassinat et terrorisme non », se défend -t-il.

Dans le but d’évaluer la mise en œuvre des résolutions prises au terme du grand dialogue national tenu en 2019, le Premier ministre camerounais, Joseph Dion Ngute séjourne depuis le mardi 05 octobre 2021 à Bamenda au Cameroun.

Attaque de Dion Ngute : grosses failles dans le dispositif de sécurité du PM

Le premier jour de Dion Ngute à Bamenda a été fortement perturbé. La délégation du premier ministre a essuyé des tirs nourris des groupes armés séparatistes qui règnent en maitre dans cette localité. Si le chef du gouvernement s’en est sorti sans égratignure, les images de l’attaque montrent des graves manquements dans le dispositif sécuritaire qui l’entoure.

Garde invisible

La garde rapprochée du premier ministre semble surprise par l’attaque. Le Nord-Ouest est actuellement une région meurtrière pour les militaires camerounais. Le 16 septembre, 15 soldats ont été tués dans cette localité. Les militaires qui entourent Joseph Dion Ngute ont semblé sous-estimer la capacité de nuisance de l’adversaire. Dès les premiers coups de feu, aucun élément de la garde rapprochée du chef de gouvernement n’est intervenu pour le protéger. Il était exposé pendant un long moment sans protection.

Le seul militaire en face de l’autorité visiblement surpris par les évènements ne savait quoi faire. Les images de l’attaque montrent également que le dispositif de sécuritaire n’avait pas inspecté au préalable l’endroit où le premier ministre se tenait pour communiquer avec les populations locales. Aucune sortie de secours n’était envisagée. La situation aurait pu devenir dramatique à tout moment.

L’impréparation et la surprise a été à leur comble quand les militaires du BIR peinent à retrouver le véhicule du premier ministre, une fois extirpé de la foule. « Où est la voiture du premier ministre ? », crie un soldat. Jusqu’à la fin de la vidéo que CamerounWeb a consultée, les éléments du BIR n’ont pas pu retrouver le véhicule blinder du chef du gouvernement .

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