• Des militaires centrafricains ont attaqué les positions tchadiennes à un poste frontalier.
• Ndjamena accuse Bangui pour Crime de guerre.
• Bangui joue la carte de l’apaisement et propose la tenue d’une enquête conjointe.
Deux jours après l’attaque au poste frontaliers avec le Tchad, ayant fait six victimes, Bangui joue à l’apaisement et propose qu’une enquête soit conduite pour clarifier les circonstances de l’incident et situer les responsabilités.
Une attaque imputée aux rebelles par la Centrafrique
Le dimanche 31 juin, Tchad avait indiqué que les militaires centrafricains lourdement armés ont attaqué les positions de l’armée tchadienne. « Les forces armées centrafricaines ont attaqué dimanche matin le poste avancé de Sourou, en territoire tchadien (…), tué un soldat tchadien, en ont blessé cinq et cinq autres ont été enlevés pour être ensuite exécutés à Mbang, du côté centrafricain » de la frontière, affirme le ministre tchadien des Affaires étrangères, Chérif Mahamat Zene, dans un communiqué. Selon Chérif Mahamat Zene, ce « crime de guerre d’une gravité extrême et cette attaque meurtrière préméditée, planifiée et opérée à l’intérieur du Tchad ne sauraient rester impunis ».
La région où se sont déroulés les affrontements de dimanche, aux confins du Tchad, de la Centrafrique et du Cameroun, est un poste avancé à Sourou, au Tchad, non loin de la frontière avec la RCA, située dans une zone de transhumance, considérée comme le fief, côté centrafricain, du mouvement rebelle des 3R (Retour, réclamation et réhabilitation), accusé d’être soutenu par le Tchad.
La Centrafrique calme le jeu
Dans un communiqué, le gouvernement centrafricain a assuré « déplorer les pertes en vies humaines et les blessés au sein des armées tchadienne et centrafricaine » et a accusé les rebelles centrafricains que ses soldats « poursuivaient » d’en être responsables. Il a par ailleurs réaffirmé sa volonté de raffermir les relations « entre les deux peuples frères » et proposé au Tchad « une mission d’enquête conjointe » sur ces heurts.
Joignant l’acte à la parole, Bangui enverra une délégation conduite par la ministre des Affaires étrangères, Sylvie Baïpo Temon, le mardi 1er juin, à Ndjamena. Cette délégation a été reçue par le président du Conseil militaire de transition. Les deux pays ont alors convenu de la mise en place d’une commission d’enquête internationale pour clarifier les circonstances de cette attaque.
Certains observateurs pensent que cette attaque a été soutenue par des paramilitaires russes, alliés de Bangui.
Source: www.camerounweb.com
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