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Assassinat : terrible sort pour Nathalie Yamb, le Cameroun retient son souffle

La Camerounaise Nathalie Yamb a reçu l’ordre de ne plus voyager sur la France, selon les informations de Radio France Internationale (RFI). Des voix s’élèvent depuis l’annonce de la nouvelle qui a retentit au Cameroun comme un coup de tonnerre. Nathalie Yamb sait de sources sures qu’elle est en danger et que ses détracteurs veulent sa peau. Tout de même, l’activiste n’a pas visiblement l’air de trembler.

L’avocat camerounais au barreau de Paris, acteur de la Société civile des réconciliateurs, Me Christian Bomo Ntimbane alerte son compatriote qu’il veut voir en vie. Sur les réseaux sociaux, l’homme a attiré l’attention de Nathalie Yamb sur quelques points.

« Madame Nathalie Yamb, soyez moins excessive, la France ne vous tuera pas.

Mais ayez plutôt peur de vos amis russes qui le feraient bien, pour instrumentaliser les africains contre les occidentaux.

Vous défendez la Russie et non l’Afrique.

D’où votre surnom de la « Dame de Sochi ».

Les devanciers que vous citez en exemple notamment Sankara n’ont jamais célébré la Russie.

Autre chose, les interdictions d’entrée du territoire français sont assez courantes.

Pour citer les plus en vue, votre compatriote suisse, le professeur Tariq Ramadan et son frère éponyme Hani ont aussi ont fait l’objet d’interdiction d’entrée sur le territoire français.

Il vous suffit, si vous tenez à venir en France de saisir le juge administratif pour la lever.

La France ne vous tuera pas pour ça.

Mais, il faut plutôt vous méfier sérieusement de vos amis russes, ces hommes sans cœur, qui pourraient bien instrumentaliser un tel scénario macabre, à des fins de propagande anti française et occidentale en Afrique.

Ceux qui ont fait pire ont simplement été expulsés de la France. D’autres continuent à vivre sur le territoire.

Evitez vos amis russes dorénavant », a écrit Me Christian Bomo Ntimbane.

La destinataire Nathalie Yamb a répondu : « Je sais. Oui. Je sais qu’ils me tueront. Mais ils n’arriveront pas à assassiner l’imprévisible envie de liberté et de justice qui anime la grande majorité des populations africaines. Le 15 octobre 1987, ils ont assassiné Thomas Sankara, mais ils n’ont pas réussi à tuer les aspirations et les valeurs qu’il incarnait ».

 

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