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Assassinat politique : colère noire de Maurice Kamto envers Paul Biya et promet une réaction énergique

• Le MRC est endeuillé

• Le militant Rodrigue Ndagueho

• Il est mort en détention

Depuis quelques heures, la triste nouvelle s’est rependue comme une trainée de poudre sur les réseaux sociaux. En effet, l’épidémie de choléra qui sévi dans le pays depuis quelques semaines eu raison du prisonnier politique Rodrigue Ndagueho, militant du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC).
Ce décès, assimilé à un assassinat politique par certains continuent de susciter des réactions de colère et d’indignation dans l’opinion. Le parti vient d’ailleurs de réagir par une annonce et promet une nouvelle réaction qui sera sans doute énergique.

Nous avons la profonde douleur d’annoncer le décès du militant de notre parti, prisonnier politique à la prison de New ben à Douala , Monsieur Rodrigue Ndagueho, décès survenu ce jour de suite de choléra. Le MRC adresse A sa famille biologique ses condoléances émues et sa profonde compassion. Que les autres prisonniers politiques du MRC trouvent ici le mot de réconfort de notre puni ainsi que ses encouragements. Le Parti rendra public un communiqué conséquent sur ce décès dans les prochains jours », a annoncé le parti de Maurice Kamto.


Urgent : un prisonnier politique du MRC meurt de choléra à la prison de New-Bell

La est devenue le fidèle compagnon des détenus de la prison de New-Bell à Douala depuis que le choléra s’y est installé. Ces jours, la rédaction de camerounweb.com alertait déjà l’opinion publique sur le danger qui plane sur ce pénitencier avec des nombreux cas d’infectés par le virus du choléra et des morts également. Ce matin encore cette épidémie a eu raison du prisonnier politique Rodrigue Ndagueho , militant du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC).

La triste nouvelle vient de parvenir à la rédaction de camerounweb.com. Rodrigue Ndagueho, prisonnier politique, militant du MRC arrêté dans le cadre des marches pacifiques du 22 septembre 2020 du parti du Professeur Maurice Kamto est passé de vie à trépas à l’âge de 35 ans au centre de prise en charge de Covid19 de Yassa à Douala où il avait été enchaîné sur son lit d’hôpital comme un terroriste sans dignité ni respect. << Rodrigue était un otage politique du régime de Yaoundé. Il est mort enchaîné sur son lit d’hôpital tel un vulgaire criminel et pourtant il encourait une peine de 3ans de prison juste pour avoir eu à exiger la cessation de la guerre au NOSO, l’audit de la CAN foireuse et bien d’autres. Cette mort est une mort de plus à mettre au compte de la dictature en place ????????????????.>>, s’indigne un de ses camarades de parti.

Nous annoncions déjà que pour la journée d’hier uniquement 5 prisonniers politiques du MRC étaient frappés par cette épidémie parmi lesquels le regretté Rodrigue Ndagueho. Outre ceux-ci, depuis l’avènement du choléra le mois dernier, la prison de New-Bell enregistre elle seule environ 200 cas et de nombreux morts. Chaque jour qui passe le nombre de contagion s’accroît. La promiscuité due à la surpopulation carcérale, les conditions de détention exécrables des prisonniers dans un environnement où excréments de WC et eaux destinées à la consommation se côtoient, facile la prolifération du virus du choléra. << On a sérieux problème de surpopulation carcérale. La mort nous fréquente tous les jours. Nos vies sont en danger. Nous remettons nos vies entre les mains de dieu.>>, déplore un prisonnier.

Les détenus, pour la plupart en attente de jugement depuis belle lurette, sont agglutinés à la prison de New-Bell comme des ordures pourtant il y a urgence de décongestionner ce milieu carcéral. Cette réalité se vit dans presque toutes les prisons du Cameroun. L’être humain est traité sans valeur ni dignité, sauf ceux dit « prisonniers de luxe ». Il s’agit là des précarisateurs des deniers publics. On se pose la question de savoir pourquoi on évacue pas une partie des détenus de New-Bell à la prison de Goma située à la périphérie de Douala. Il faut dire que la prison de Goma a déjà été inauguré et un régisseur y a été nommé mais elle n’est pas fonctionnelle. Faut-il attendre que tous les prisonniers meurent pour que le gouvernement manifeste une once d’humanisme ?

Né le 13 septembre 1987, Rodrigue était marié et père de 3 enfants. Il s’en va ainsi laissant derrière lui toute une grande famille politique comme nucléaire éplorée.

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