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Assassinat de la jeune Ines : un an après, voici comment la famille charge violemment la justice et l’armée

Le 15 mai dernier, cela faisait un an que la jeune Tchanko Tchouamaleu Ines a été lâchement assassiné. La famille accuse la justice de protéger les assassins et lance un appel à l’opinion


In Memoryam- 15 MAI 2021 — 15 MAI 2022, d y a exactement 1 an comme Mlle TCHANKO TCHOUAMALEU INES a entamé un voyage sans retour auprès de ses ancêtres. Nous prions tous ceux qui l’ont connue d’avoir une pensée pieuse pour le repos éternel de son âme. Nous sommes encore sous le choc après son assassinat et continuons à réclamer que justice soit rendue par l’ouverture d’un procès équitable. Une messe de requiem en la mémoire de la disparue, sera organisée dans les prochains jours.

Dans la nuit du 15 au 16 mai 2021, notre fille TCHANKO TCHOUAMALEU INES pleine d’avenir, était sauvagement assassinée puis sa dépouille jetée dans un puits à Kékem par NOUBISSIE ETIENNE ROGER ALIAS DEASS sur ordre de TCHOUANKWUI PAULIN ARMEt ALIAS POPO, alors ex petit ami de la défunte et matelot de 2′ classe précédemment en service à la base navale de Douala, suite à une rupture de relation amoureuse. Tous les 02 suspects sont actuellement en détention préventive à la prison principale de Bafang depuis près de 11 mois maintenant.
Nous continuons à dénoncer avec la dernière énergie. le comportement mafieux de sieur Baleng Ernest Marius, juge d’instruction Na2 à qui ce dossier a été confié depuis bientôt 1 an et qui reste encore en information judiciaire dans son cabinet de corruption. Manifestement corrompu par la famille du prévenu, ce dernier manœuvre depuis pour retarder voire étouffer la procédure et relâcher le prévenu et son complice par une ordonnance de non-lieu. Ayant fait le constat, nous n’allons pas attendre qu’il mette en exécution son plan ourdi. Nous vous informons que notre conseil récusera ce magistrat d’un autre genre ainsi que les tribunaux d’instances du Haut-Nkam, car nous ne voudrons plus que notre affaire y reste pendante. Nous ne mettrons plus jamais pied dans cette auguste juridiction puisque toutes les conditions pouvant garantir un procès équitable, ne sont et ne seront pas réunies, au regard de la situation. Par requête, nous solliciterons le renvoi de l’affaire susvisée à une autre juridiction du même ordre, pour cause de suspicion légitime. Par voie de correspondance, Nous avons d’ores et déjà saisi les autorités administratives et la hiérarchie judiciaire pour dénoncer ce magistrat qui déshonore la justice et ternit son image notamment le président du conseil supérieur de la magistrature, le ministre de la justice. le procures gênerai et le président de la cour d’appel de l’Ouest, le gouverneur de la région de l’Ouest, le préfet du département du Haut-Nkam.

En outre, conformément à l’article 630 du code de procédure pénale, nous avons saisi ce jour le président de la cour suprême du Cameroun car nous nous sentons très lésés dans cette procédure pendante devant les tribunaux du Haut-Nkam.

Nous regrettons la mise en détention préventive et arbitraire à la maison d’arrêt de Bafang pour un supposé complément d’enquête, de 03 policiers du commissariat de sécurité publique de Kékem, sur ordre de ce juge d’instruction qui ternit l’image de la justice camerounaise. Sieur Baleng Ernest Marius s’acharne sur ces éléments de force de l’ordre sous le fallacieux prétexte qu’ils collaboreraient avec nous et qu’ils auraient mis à notre disposition plusieurs éléments probant la culpabilité de la corruption observée dans le traitement de cette affaire et qui sont susceptibles de nuire à ses intérêts.

En rappel, au terme d’une enquête minutieusement menée par plusieurs unités gendarmerie et police…, la culpabilité des policiers n’a nullement été prouvée. Par contre, plusieurs éléments de preuve versés dans le dossier incriminent Sieur Tchouankwi Paulin Armel et son complice Noubissié Etienne Roger. Le magistrat véreux Baleng Ernest Marius s’est basé sur le rapport d’enquête biaisé de sieur Jean-Pierre Ondo, commandant par effraction de la brigade ter de Kékem, un autre corrompu jusqu’à la moelle épinière, pour culpabiliser les policiers et motiver leur mise en détention arbitraire. Dans ledit rapport, des témoignages fictifs attribuent la mort de notre fille aux innocents policiers de Kékem. Il convient de rappeler que le CB de Kékem après avoir été soudoyé récemment par la famille du commanditaire de ce crime crapuleux, a blanchi les présumés assassins dans son rapport d’enquête, malgré tous les éléments de preuve disponibles. Toute chose qui a conduit Monsieur le Procureur de la république de céans, à le dessaisir du dossier et confier l’enquête au Commandant de Compagnie de Bafang en phase avec le commissariat de sécurité publique de Kékem. Nous précisons d’ailleurs que cette collusion du CB de Kékem avec la famille des prévenus, a fait l’objet d’une réunion de crise convoquée en fin mai 2021 par le sous-préfet de Kékem, qui était très remonté contre ce sinistre personnage. Au cours de la réunion, toute honte bue le CB de Kékem avait reconnu les faits. Cet acte avait considérablement dégradé les relations et liens professionnels entre lui et d’autres chefs de services d’arrondissement
Nous remercions tous ceux qui nous soutiennent depuis le début de cette Malheureuse affaire.

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