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Armée camerounaise: les renseignements découvrent des officiers ayant deux nationalités voici les détails

Tout comme des ministres qui ont une double nationalité, il existe dans les rangs de l’armée camerounaise, des officiers qui n’ont pas que la nationalité camerounaise. Une enquête menée par les renseignements permet d’identifier au moins 100 officiers camerounais ayant d’autres nationalités en dehors de celle du Cameroun.

Cette information qui a fuité il y a quelques heures et par ailleurs publiée en alertes par des lanceurs d’alertes camerounais comme Boris Bertolt, met en situation difficile, ces officiers de l’armée de Biya qui risquent d’être radiés. Et la loi camerounaise et le statut de l’armée camerounaise autorisent cela.

Le décret n°2001/188 du 25 juillet 2001 portant statut particulier du corps des officiers d’active des forces de défense stipule au chapitre II article 58, alinéa 1 que : « l’accès au corps des officiers d’active des forces de défense est réservé aux seuls camerounais ».

Mais l’alinéa 2 du même article dit stipule pour sa part que: « Tout camerounais qui se prévaut d’une double nationalité ne peut être admis dans le corps des officiers d’active des forces de défense ».

A l’alinéa 3 du même texte, on peut lire : « l’officier d’active des forces de défense qui acquiert une nationalité autre que la nationalité camerounaise est d’office rayé des cadres sans droits à pensions ».

En définitive, la double nationalité n’est pas autorisée au sein de l’armée camerounaise et tout officier un homme de rang ayant une autre nationalité à part celle du Cameroun doit être radié.

Les officiers concernés

La liste des militaires dans cette situation est déjà disponible, mais pas encore révélée. Mais ce qu’ont sait d’eux est qu’ils sont plus d’une centaine d’officiers active au sein des forces de défense camerounaises, certains à des postes élevés de la hiérarchie militaire.

« D’autres dans les missions diplomatiques à l’étranger qui ont acquis la double nationalité. Ces officiers sont connus au sein du ministère de la défense et continuent d’exercer tranquillement, touchant leurs salaires et pensions, tout en narguant les autres », révèle le lanceur d’alertes Boris Bertolt.

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