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Après l’échec du boycott de la Can, les ambozoniens lancent le boycott de la fête de la jeunesse

 La fête de la jeunesse aura lieu le 11 février

 Les ambozoniens ne veulent pas de festivités

 La zone sera militarisée

Le Conseil de gouvernement d’Ambazonie (AGovC), une branche du mouvement séparatiste dans les régions anglophones du Cameroun, a appelé à un boycott des festivités liées à la fête nationale de la jeunesse. Cet appel au boycott intervient à la fin du tournoi de la Coupe d’Afrique des nations. Une compétition que les séparatistes avaient juré de perturber. Ils ont d’ailleurs mené plusieurs actions poussant les équipes qui s’entrainaient à Buea d’interrompre leur seance d’entrainement.
Cette fois, cependant, leur objectif est de perturber la prochaine Journée de la jeunesse du 11 février.

Annonçant le boycott, Benedict Kuah, président du Conseil de guerre d’Ambazonie, a cité le plébiscite du 11 février 1961.

C’est ce jour-là que le British Southern Cameroons, lors d’un référendum de l’ONU, a voté pour rejoindre la République du Cameroun.

Selon Benoît XVI, l’événement historique qui est devenu controversé, a été « conçu pour renverser les lois internes et nos droits fondamentaux ».

« C’est pourquoi en ce jour, nous appelons tous les Ambazoniens à observer le boycott national. L’ensemble du territoire sera une zone militaire… Chaque citoyen doit rester chez lui », a-t-il déclaré.

Les boycotts annoncés par les séparatistes au fil des ans ont été critiqués pour être contre-productifs et contre les personnes mêmes qu’ils cherchent à représenter.

Dans la plupart des cas, les hommes d’affaires ont tendance à perdre le plus, car ils sont empêchés d’exercer librement leurs activités par crainte pour leur vie.

Selon certains, cela aggrave la situation économique déjà difficile dans laquelle ils vivent, causée par le conflit armé qui a coûté la vie à des milliers de personnes.

Sisiku Ayuk Tabe Julius, président d’une faction du gouvernement intérimaire d’Ambazonia (IG) détenu à la prison principale de Yaoundé dans le quartier de Kondengui ne cesse de revendiquer l’indépendance d’un pays indépendant appelé Ambazonie.

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