Un nouvel épisode s’annonce encore dans ce feuilleton judiciaire qui oppose l’Etat du Sénégal au leader de l’ex parti Pastef Ousmane Sonko. Après que le tribunal d’instance de Dakar a ordonné, ce jeudi 14 décembre la réintégration de Sonko dans les listes électorales, l’État a encore décidé de se pourvoir en cassation. Rendez-vous est encore donné pour l’ultime combat entre Ousmane Sonko et l’Etat du Sénégal pour un dernier combat concernant la réintégration d’Ousmane Sonko sur les listes électorales. SeneNews a tenté de creuser afin d’en savoir plus sur les étapes qui vont suivre après la décision du juge d’instance.
Dix jours, c’est le délai qu’ont l’agent judiciaire et les avocats de l’Etat pour se pourvoir en cassation. Et donc, la Cour suprême va statuer à nouveau. Maintenant, le seul schéma qui vaille pour cette institution qui est au sommet de la hiérarchie judiciaire est le jugement du dossier d’Ousmane Sonko contre l’Etat du Sénégal, s’annonce alors le vrai combat ultime du leader de l’ex parti Pastef pour sa réintégration des listes électorales.
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Maintenant, si la décision du juge d’instance est infirmée, le juge de la Cour Suprême va juger. Encore que des sources judiciaires persistent à dire que « rien ne justifier que la Cour suprême puisse rejeter la décision du président du Tribunal de Ziguinchor, refusant même de statuer du principe d’urgence en matière électorale. Dans ce dossier, il y’a eu plusieurs vices de procédures du début jusqu’à la fin avec des règles élémentaires« .
Autant, à préciser que cette décision du président du Tribunal d’instance ne sera pas appliquée dans l’immédiat. Il y’a toujours des moyens de retarder l’application de cette décision de justice jusqu’à ce que l’on puisse même dépasser la date de dépôt des fiches de parrainages au conseil constitutionnel. Ce qui revient à dire que rien n’est encore gagné pour Ousmane Sonko à ce stade.
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Rappelons que le leader du parti Pastef dissout est incarcéré depuis juillet dernier. Du président du Tribunal de Ziguinchor ou il a eu gain de cause, à la Cour suprême ou cette même décision a été cassé et renvoyé au Tribunal d’instance, Ousmane Sonko vient en effet de remporter une nouvelle bataille dans la guerre judiciaire qui l’oppose à l’État sénégalais. Le 14 décembre, peu après 9 heures, le tribunal d’instance de Dakar a ouvert la voie à une candidature d’Ousmane Sonko à la présidentielle de février 2024.
Mais le savourement de cette victoire sera de courte durée puisqu’il reste encore du chemin à faire pour le maire de Ziguinchor et ses avocats afin de gagner la bataille ultime qui doit se tenir à la Cour suprême avec l’appel de l’agent judiciaire de l’Etat qui n’est pas satisfait de la décision rendue par le président Racine Thior, celle de réintégrer Ousmane Sonko sur les listes électorales.
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