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Alternance: après l’union de l’opposition, la sortie de la société civile qui met Etoudi en alertes

Toutes les forces politiques de l’oppositions semblent converger vers une alliance pour obtenir l’alternance au Cameroun. Comme cela ne suffisait pas, une sortie d’acteurs de la société civile font une sortie qui peint un tableau très sombre des 40 ans de règne de Biya.

A la veille de la célébration qui s’annonce à grandes pompes des 40 ans de Paul Biya au pouvoir, des organisations de la société civile camerounaise ont recensé d’importants cas de violations des droits humains. Les cas recensés à travers un travail minutieux d’observation, laissent entrevoir plus de 1000 cas rien que cette année.

Rien que pour les mois d’août, septembre et octobre, pas moins de 303 cas ont été signalés, selon le groupe d’organisations de la société civile lors d’une conférence de presse animée le 1er novembre dernier à Douala.

D’après les acteurs de la société civile, les cas de violation des droits de l’homme sont entre autres, des exécutions extrajudiciaires, des détentions illégales et des manifestations publiques empêchées et ou réprimées. A cela, il faudra ajouter les cas de Camerounais tués ou enlevés par des groupes armés dans les régions du Nord-Ouest, du Sud-Ouest et de l’Extrême-Nord.

En sommes, ce rapport présenté à seulement quelques jours de célébration des 40 ans de pouvoir de Biya, assombrit le bilan de ce dernier. Ce sera un argument de taille pour les acteurs politiques de l’opposition qui laissent entrevoir depuis quelques jours, une possibilité d’union, afin d’obtenir l’alternance du plus vieux régime encore au pouvoir dans le monde.

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