Affaire Mirabelle: Voici comment les policiers de Logbaba ont escroqué de l’argent à la dame

• Le lanceur d’alertes Boris Bertolt fait de nouvelles révélations sur l’affaire Mirabelle.

• Selon le journaliste politique, les policiers auraient pris de l’argent chez la jeune dame victime de diffamation.

• Malgré la somme perçue, aucune action n’a été faite par les policiers.

Dans une nouvelle publication ce lundi 2 juillet, le journaliste en exil en Europe révèle de nouveau scandales dans l’affaire Mirabelle notamment l’action engagée par le jeune dame auprès des forces de sécurité à Logbaba.

‘C’est un scandale qui susciterait au minimum une enquête de la police des polices même dans les pires régimes autocratiques de la planète. Les policiers du commissariat central de Logbaba ont pris de l’argent à la jeune Mirabelle Lingom lors du dépôt des plaintes. Ils ont promis à la jeune fille, qui était accompagné de son frère que cet argent devait permettre à sortir des convocations pour que les mis en cause soit interpellés. Un mois et demi après rien. Ils ont pris l’argent de cette jeune fille pauvre et orpheline, qui a été violé et ils ont mangé’, écrit le lanceur d’alertes qui précise qu’une première plainte déposée il y a plus d’un mois au commissariat spécial de de Logbaba.

‘Mirabelle Lingom mettait directement en cause : 1) Fritz Messey Messey ; 2) Jean Louis Batoum ; 3) Clotaire Nguedjo ; 4) Jean Louis bapes Bapes. Vu la gravité des faits et des accusations, car ces quatre individus sont allés au-delà de dire que c’est elle qui se trouve sur la ******* de Paul Chouta, ont jusqu’à fabriqué une fausse interview où elle témoigne. Or Mirabelle Lingom ne connaissait Paul Chouta ni d’Adam, ni d’Eve. Alors qu’elle est en pleine détresse, Jean Louis Batoum va se charger personnellement d’aller dans sa famille pour affirmer auprès de ses parents qu’il s’agit d’elle et qu’elle serait impliqué dans un complot. A ce moment, les policiers du commissariat spécial de Logbaba, dirigé par le commissaire divisionnaire Helen Bessem Njock ont déjà pris de l’argent à Mirabelle et promis de rendre justice. Ils ne feront rien’, ajoute Boris Bertolt.

Face au silence des autorités judiciaires, les médias ont en effet décidé de rendre justice à Mirabelle. Dans un reportage, la chaîne de télévision Equinoxe Mirabelle Lingom, la jeune fille que Louis Batoum, Fritz Messey et Clotaire Nguedjo, 3 cadres du PCRN ont voulu faire passer pour la femme dans la ******* de Paul Chouta à travers des montages grotesques, a décidé de parler de l’affaire.

Dans ce reportage, la jeune dame livre ses bourreaux. Elle parle de leur process et leurs intentions en la faisant passer pour la femme de la vidéo sexuelle.

Rappel des faits

Voici comment s’est ficelé le plan diabolique. L’ex petit ami de Mirabelle, le dénommé Julien Bapes Bapes après avoir vu la ******* de Paul Chouta avec sa compagne diffusée sur la toile par des mains tapis dans l’ombre, va faire comprendre à ses amis politiques Jean Louis Batoum, Poutine Messey Fritz et Clotaire Nguedjo qu’il connait une fille qui ressemble à la compagne de Paul Chouta dans la vidéo. Il va préciser que cette fille est orpheline de père, issue d’une famille pauvre et qu’elle ne pourra jamais démentir en public le montage ou se défendre car n’étant pas très active sur les réseaux sociaux.

Les conjurés vont choisir le dénommé Clotaire Nguedjo pour l’annonce en grande pompe du plan macabre qui a été ficelé. Ils vont réaliser une interview imaginaire qu’ils vont attribuer à Mirabelle. Dans cette interview fictive écrite, ils lui font dire que c’est Paul Chouta qui lui a appris la sodomie.

Ils vont même aller jusqu’à créer des pages au nom de Mirabelle; en sollicitant des financements pour la constitution d’un collectif d’avocats pour défendre cette dernière.

Notons que Paul Chouta avait, bien avant tout cela, fait une sortie pour clarifier et expliquer que la dame présente sur sa vidéo était sa compagne et mère de son enfant. Il avait par la même occasion adressé sa demande de pardon à toutes les femmes.

Peu à peu, Mirabelle commence à être interpellée par ses proches pour savoir pourquoi son image fait le tour de la toile dans une affaire de *******. Elle tombe des nues. En essayant de comprendre, elle se rend sur les réseaux sociaux et découvre le pot aux roses : son image traînée dans la boue !

Meurtrie, elle fait un texte pour démentir tout cela et décide de faire un direct Facebook dans lequel elle donne sa version des faits. Peu de temps après de cette sortie, elle a l’impression d’être suivie dans la rue. Quelques jours plus tard, elle est agressée dans la rue et violée par des inconnus.

Quelques jours après la création d’un collectif d’avocats pour défendre Christelle Mirabelle Lingom, la hiérarchie du PCRN a convoqué en date du 21 juillet dernier ces trois cadres en interne pour une affaire urgente les concernant.

Dans un communiqué du collectif d’avocat pour la défense de Christelle Mirabelle Lingom qui nous est parvenu il y a quelques heures, l’on apprend que le collectif indiquera dans les prochains jours son plan par voie de presse.

Source: www.camerounweb.com