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Affaire Fokam Armand : Voici comment le prince gifleur bientôt présenté aux proches de Biya

Une violence conjugale a été au cœur des débats cette semaine. Fokam Armand a battu une dame en pleine circulation. Dame Clarence Yongo est revenu sur l’affaire pour dénoncer les violences dont Ingrid Ngouné à été victime et demande des actions fortes au-delà de l’émotion.

« Frapper une inconnue dans la rue, imaginez ce qui se passe dans les maisons », a-t-elle écrit dans l’analyse qu’elle qualifie de ‘visage hideux des violences faites aux femmes’.

« C’est véritablement celui que nous avons vu sur la vidéo dans laquelle Ingrid Ngoune était violemment frappée par Armand Ngnie. Un homme on dirait du Neandertal qui frappe encore et encore sans se retenir, une femme sans force qui lui répond par des mots simples. Cet homme, pris en flagrant délit de violences (physique et verbale) devrait être entre les mains des autorités immédiatement après son forfait. Rappelez-vous que la scène s’est déroulée non loin du rond-point Deido, un endroit où les forces de maintien de l’ordre sont en présence constante. Que s’est-il donc passé pour qu’il s’en aille allègrement et que les réseaux sociaux soient le relai de l’indignation ?», dit elle.

« Une fois sorti du bruit et de l’émotion, l’escalade des violences faites aux femmes inquiète et doit être prise à bras le corps. Les sauvages qui frappent des inconnues dans la rue sont nombreux. Lorsqu’une dame s’adresse à un homme, il rétorque : « Une femme ne parle pas comme ça », « Je vais te gifler », etc. Mais toutes ces attitudes asociales sont appréhendées banalement, parfois avec dérision car pour beaucoup, c’est un épiphénomène », poursuit elle.

« Non une société d’hommes violents mérite d’être assainie par des lois et des mesures coercitives. Nous attendons des femmes députées et sénatrices de tonner haut et fort, pas sur les réseaux sociaux, mais au parlement. Nous attendons de la ministre de la promotion de la femme et de la famille d’agir et de se faire entendre car elle semble silencieuse face à toutes les situations de violence que nous constatons. A la société civile de se mobiliser pour des actions fortes afin que le gouvernement prenne des mesures dissuasives. Jusqu’ici, il semble ne pas comprendre la gravité de la situation. Frapper une inconnue dans la rue, imaginez ce qui se passe dans les maisons », a-t-elle conclu.

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