Affaire Depardieu : Pierre Richard fait marche arrière à son tour

Après Charles Berling, Yvan Attal ou Nadine Trintignant, Pierre Richard a également pris ses distances avec la tribune pro-Depardieu publiée dans Le Figaro. Le comédien de 89 ans s’est dit choqué par l’idéologie défendue par l’auteur de cette pétition et a présenté ses excuses dans un communiqué.

A qui le tour ? Quelle sera la prochaine personnalité à regretter sa signature dans la tribune pro-Depardieu, publiée le 25 décembre dernier dans Le Figaro. Près de soixante artistes avaient paraphé cette pétition, dénonçant un « lynchage qui s’abat sur le dernier monstre sacré du cinéma », visé par plusieurs plaintes et agressions sexuelles. Mais ce texte a soulevé une vague d’indignation, notamment en raison du personnage à son initiative, Yannis Ezziadi, décrit comme « proche des sphères identitaires et réactionnaires ». De quoi donner des remords à Carole Bouquet, « profondément mal à l’aise », Nadine Trintignant ou encore Charles Berling, lesquels ont pris leurs distances avec cette tribune en raison des idéologies politiques de son géniteur.

Ce dimanche 31 décembre, c’est Pierre Richard qui a rétro-pédalé, lui qui a subi de plein fouet les retombées de sa signature. L’association Les Papillons, qui oeuvre contre toutes formes de malltraitance, l’avait déchu de son rôle de parrain lorsqu’elle avait vu le nom du comédien, et acolyte de Gérard Depardieu, apposé en bas de ce manifeste.

Pierre Richard présente ses excuses aux personnes blessées

« J’ai accepté de signer cette tribune uniquement au nom de la présomption d’innocence à laquelle à droit tout citoyen, y compris Gérard Depardieu. Malheureusement, ce texte ne reflète pas le soutien que je porte à toutes les victimes d’agressions sexuelles. Il ne mesure ni l’intensité de leur douleur ni le chemin de souffrance pour le faire reconnaître », débute « le grand blond » dans un court communiqué publié sur X. En présentant ses excuses aux personnes qui ont pu se sentir blessées, il ajoute avoir « signé sans connaître la mouvance idéologique dans laquelle évolue la plume de la pétition, mouvance à des années-lumière de (s)es engagements ». A croire que toute cette polémique l’a rendu chèvre…